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Nationale

Une liste non définitive sera publiée la semaine prochaine

Une liste non définitive sera publiée la semaine prochaine

La liste des produits concernés par le dispositif des licences d’importation et d’exportation sera finalisée et soumise à un conseil interministériel dès la première semaine du mois de janvier 2016, alors que son entrée en vigueur sera effective dès la première quinzaine du même mois, a annoncé hier à Alger le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb.

« La mise en œuvre de ces licences permettra de rationaliser les importations et de protéger la production national », a-t-il justifié lors d’une conférence avec les opérateurs économiques, en marge de la 24e foire de la production nationale. 

Le ministre a précisé que la liste est restreinte aux produits qui impactent lourdement la balance des payements. « La liste, qui entrera en vigueur à partir de la première quinzaine de janvier, permettra ainsi de réduire la facture des importations », a-t-il dit en précisant qu’elle concerne notamment les produits qui menacent les industries nationales naissantes mais aussi certains produits qui connaissent une surfacturation.

Le ministre a fait savoir que la liste n’est pas définitive car après deux mois, des produits peuvent être ajoutés et d’autres retirés. Pour l’instant, le ministre a évoqué certains produits concernés par le nouveau dispositif dont les voitures, le rond à béton et le ciment.

Mais également 63 produits contingentés importés de l’Union européenne dans le cadre du système préférentiel conclu entre les deux parties. « Il s’agit de produits agricoles et agroalimentaires originaires de l’UE, dont le montant nous revient à un milliard de dollars par an », a-t-il précisé. Il a affirmé par ailleurs que son département devra installer prochainement une commission présidée par le secrétaire général du ministère du Commerce pour faire l’évaluation et le suivi du dispositif.

La commission regroupera également des représentants des services des douanes, du ministère de l’Industrie et des Mines et du ministère de l’Agriculture. Comme pour rassurer les opérateurs économiques, le ministre a souligné que « la décision concernant les produits à soumettre aux licences se fera dans la transparence et à la lumière des concertations avec le patronat et les associations professionnelles », avant d’ajouter que « l’octroi des licences se fera dans la transparence « .

Pour le ministre, l’Algérie veut, à travers ce dispositif des licences d’importation et d’exportation, protéger son économie en ajustant ses accords conclus avec l’UE et la Zone arabe de libre échange, mais sans pour autant faillir à ses engagements avec ces mêmes partenaires économiques.

Le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, qui a approuvé le dispositif, a souligné pour sa part qu’il s’agit de protéger l’industrie et l’économie algériennes, d’autant que les pays ultralibéraux qui prônent la liberté du commerce imposent des tarifs douaniers pour protéger leur propre économie, notamment contre l’invasion des produits chinois. Le patron de la centrale syndicale a ajouté que la crise pétrolière devrait nous pousser à protéger et diversifier notre économie, car « nous sommes déjà dans la phase de l’après pétrole ».



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