L’allocation touristique bientôt revue à la hausse

Très attendue par les algériens, notamment après que le président de la République ait évoqué son augmentation, l’allocation touristique sera bientôt revue à la hausse. Une étude est en cours selon le ministre des Finances, sans pour autant déterminer sa valeur.
L’augmentation de l’allocation touristique et l’ouverture des bureaux de change, a fait l’objet d’une séance plénière, avant-hier, à l’Assemblée populaire nationale (APN), durant laquelle le ministre des Finances a fait savoir qu’une étude « est en cours de réalisation par la Banque d’Algérie à cet égard ».
En Algérie, l’allocation touristique est fixée à 15 000 dinars algériens, soit environ 100 euros. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait promis d’augmenter la valeur de cette allocation à 1 500 euros.
D’habitude, les voyageurs algériens se retrouvent obligés d’acheter des devises sur le marché parallèle en Algérie, ceci entraine une grande différence de prix par rapport au taux de change officiel. Sachant que l’euro s’échange actuellement, face au dinar algérien à un peu plus de 22 200 DA pour 100 euros au niveau du marché noir à l’achat et 22 400 DA à la vente.
S’agissant de l’ouverture des bureaux de change, le ministre des Finances a indiqué que la Banque d’Algérie est en train de mettre en place les textes réglementaires relatifs à la création et au fonctionnement de ces bureaux qui seront prêts dès que la loi sur la monnaie et le crédit entrera en vigueur.
Il a ajouté que ces bureaux pourront être ouverts dans différents points stratégiques (aéroports, ports, zones touristiques), et à travers les différentes villes et wilayas pour attirer les devises, tout en révisant la marge bénéficiaire de ces bureaux.
Pour ce qui est du rôle de la Banque d’Algérie dans la stabilité des prix, il a souligné que « l’inflation est due, actuellement, à des raisons non monétaires et à des facteurs exogènes multiples comme les perturbations de la chaîne d’approvisionnement causées par la pandémie de Covid-19, qui ont entraîné une pénurie de certains produits et une augmentation des prix des produits disponibles, ainsi qu’une demande accrue dans certains secteurs, entrainant une hausse des prix ».
Il a en outre affirmé que « la gestion de l’inflation est un défi complexe et que les banques centrales disposent d’outils limités pour la maîtriser ».
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