Une cinquième étoile dans le ciel de Melbourne pour Djokovic

Après un match très disputé, le Serbe a déroulé dans la 4e manche pour conclure par une roue de vélo. Il remporte l’Open d’Australie pour la 5e fois.Cinquième finale, cinquième victoire : l’homme de Melbourne s’appelle bien Novak Djokovic.
Le Serbe a cueilli un huitième titre du Grand Chelem pour asseoir encore son emprise sur le jeu.Il s’est imposé en quatre sets 7-6 (7/5) 6-7 (4/7) 6-3 6-0 après 3h39’ de jeu devant Andy Murray dans une finale de l’Open d’Australie au cours de laquelle il fut réellement inquiété pendant deux sets et demi.
Mais une fois entré dans la troisième heure de jeu, il n’y a plus eu qu’un seul homme sur le court : Novak Djokovic. Mené 2-0 à l’entame du troisième set, le no 1 mondial a enlevé des douze des treize derniers jeux du match.Deux jours plus tôt, il avait également témoigné du même punch en fin de rencontre en infligeant un 6-0 dans la cinquième manche de sa demi-finale contre Stan Wawrinka.
Le Vaudois, qui était le tenant du titre, a été le seul joueur capable à Melbourne d’entraîner Novak Djokovic à la limite des cinq sets.Battu pour la quatrième fois en finale à Melbourne, la troisième fois par Novak Djokovic, Andy Murray aurait bien eu besoin de cette puissance que peut générer Stan Wawrinka.
Poussé le plus souvent sur la défensive par un Novak Djokovic qui, lui, n’oublie pas de faire ce fameux pas vers l’avant, Andy Murray ne pouvait éternellement miser sur sa science dans l’art du contre pour rafler la mise. Son jeu s’est désintégré comme un château de cartes dès que ses jambes l’ont trahi.Titré à Melbourne en 2088, 2011, 2012 et 2013, Novak Djokovic a effacé sa défaite de l’an dernier en quart de finale face à Stan Wawrinka avec cette cinquième couronne à Melbourne.
Elle permet au no 1 mondial de rejoindre Andre Agassi, Jimmy Connors, Ivan Lendl, Fred Perry et Ken Rosewall à la huitième place des Champions du Grand Chelem. Avec ses huit titres, il demeure toutefois à une distance respectable des dix-sept victoires du Grand Chelem de Roger Federer. Mais à 27 ans, il a encore tout le loisir d’enrichir son palmarès qui accuse toujours une immense lacune : une victoire à Roland-Garros.
Sera-il capable de la gommer un jour ?Si, un jour, Novak Djokovic s’ennuie du côté de la Vieille Europe, il pourra toujours venir achever ses jours aux Antipodes. L’Australie fera une terre d’accueil idéale pour le champion serbe. Il s’y sent comme à l’évidence comme chez lui. A 27 ans, il a décroché dimanche son cinquième titre à Melbourne. Et pour la troisième fois après 2011 et 2013, sa dernière victime se nomme Andy Murray.
Le sacre de Djokovic, c’est d’abord celui d’un athlète hors-normes, véritable roc du tennis moderne. Avant de l’user, celui-là… C’est aussi celui d’un champion d’exception qui, avec huit titres majeurs, rejoint une enviable confrérie, où se trouvent des légendes comme Fred Perry, Ken Rosewall, Jimmy Connors, Ivan Lendl ou Andre Agassi. Mais contrairement à tous ceux-là, Nole n’est pas au bout du chemin. D’autres horizons s’ouvrent à lui, à commencer par ce Roland-Garros qui se profile, ultime anicroche à son royal palmarès.
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