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Energies

Baisse de l’offre: Le pétrole culmine à 85 dollars 

Baisse de l’offre: Le pétrole culmine à 85 dollars 

Les prix du pétrole continuent leur tendance haussière enregistrée durant la semaine, dépassant le seuil de 85 dollars lors de la séance du vendredi. Une première depuis un peu plus de trois mois. C’est la limitation de l’offre et les indicateurs économiques favorables aux Etats-Unis qui ont stimulé le marché. 

Les prix du pétrole devraient continuer sur cette lancée pour le mois d’août, surtout qu’une éventuelle prolongation des réductions de production, notamment de l’Arabie Saoudite devrait être annoncée, selon les analystes.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a pris 0,89%, pour clôturer la semaine à 84,99 dollars. En séance, il a dépassé le seuil de 85 dollars pour la première fois depuis la mi-avril. Quant au baril de West Texas Intermediate (WTI) américain de même échéance, il a, lui, gagné 0,61%, à 80,58 dollars.

Les réductions de l’offre annoncées, notamment par l’Arabie saoudite, ainsi que les exportations réduites de la Russie ont donc eu l’effet escompté, à savoir une hausse des prix de référence, selon les experts qui estiment aussi que les cours du brut ont également bénéficié des « paris selon lesquels la Fed a presque terminé le cycle actuel de hausse des taux, ainsi que des chances croissantes d’un atterrissage en douceur de l’économie américaine ».

La séance a été mouvementée, les cours cherchant longtemps une direction avant d’opter pour le vert peu avant la clôture. Pour Bart Melek, de TD Securities (banque d’investissement canadienne), le revirement de dernière minute a été rendu possible par le reflux du dollar, la hausse de Wall Street ainsi que le repli des taux obligataires, toutes choses qui témoignent d’un « appétit décent pour le risque ».

« Beaucoup, sur le marché, voient un atterrissage maîtrisé de l’économie américaine, donc pas de récession brutale », a-t-il expliqué. L’on anticipe aussi un plan de relance significatif en Chine, ce qui aiderait la demande d’or noir.

Les prix de l’or noir ont également été tirés vers le haut par les limitations de l’offre, notamment celles décidées le mois dernier par les gros producteurs que sont la Russie et l’Arabie saoudite. Une décision qu’a prise également l’Algérie qui a annoncé, pour le mois d’août, une coupe de sa production 

Le ministre russe de l’Energie, Nikolaï Choulguinov, a en effet affirmé, ce vendredi, que la Russie avait déjà commencé à réduire ses exportations en juillet pour s’aligner avec l’objectif d’une baisse de 500 000 barils par jour en août. « Nous respecterons les engagements que nous avons pris », a-t-il déclaré.

Les trois pays sus-mentionnés  avaient annoncé des coupes volontaires de production.  L’Arabie saoudite a annoncé, au début du mois en cours, qu’elle prolongeait la réduction de sa production de pétrole d’un million de barils par jour pour doper des prix en berne. La Russie avait, de son côté, annoncé la réduction de ses exportations de 500 000 barils par jour (b/j) en août.

L’Algérie, autre membre de l’Opep, avait également annoncé une coupe volontaire de 20 000 barils par jour en août. Une décision prise en soutien aux mesures saoudiennes et russe visant à promouvoir la stabilité et l’équilibre des marchés pétroliers, selon les affirmations du ministère algérien de l’Énergie.

Ces réductions décidées par ces grands producteurs s’ajoutent à celles décidées dans le cadre des réductions de production décidées dans le cadre de l’Opep+. L’objectif n’est autre que la stabilisation des prix de l’or noir confrontés à la forte volatilité des marchés.

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