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Nationale

Un sommet et des particularités

Un sommet et des particularités

Les travaux de la 31e session du Sommet arabe, qui se déroule sous le signe de l’« unification des rangs arabes », ont débuté ce mardi au Centre international des Conférences (CIC), à Alger.

Un sommet qui coïncide avec la célébration par le peuple algérien du 68e anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution du 1er novembre 1954. Tout un symbole qui a suscité chez les observateurs un intérêt particulier, mettant en exergue ce parallèle, dans le sens où le succès de cette Révolution avait pour socle l’unification des partis et de toutes les composantes du peuple algérien, et ce depuis son déclenchement en 1954.

Justement, ce sommet, qui se fixe pour objectif de parvenir à un consensus sur plusieurs dossiers et défis auxquels est confrontée la nation arabe, ambitionne d’impulser une nouvelle dynamique à l’action arabe commune. 

Parmi les particularités de ce rendez-vous historique, cette convergence totale et franche sur le dossier palestinien. Un dossier qui occupe une place centrale à l’ordre du jour de cette session et dont l’une des bases a été la Déclaration d’Alger, laquelle a scellé une réunification de toutes les factions palestiniennes. Grâce à l’implication directe de la diplomatie algérienne, l’accord entre Palestiniens prévoit des élections générales dans une année et la mise en place d’un gouvernement d’union nationale, ainsi que l’élaboration d’une feuille de route politique consensuelle qui prenne en charge les préoccupations essentielles du peuple palestinien et ses revendications légitimes.

Les Palestiniens fondent de grands espoirs sur ce sommet, qui pourrait devenir un tournant décisif dans leur lutte pour un Etat souverain et libre sur la base des résolutions onusiennes et des frontières d’avant juin 1967 et avec El-Qods comme capitale. 

Il convient de souligner que la cause palestinienne traverse l’une de ses étapes les plus difficiles ; une phase marquée par un processus politique à l’arrêt depuis de longues années et un occupant sioniste qui persiste dans sa politique du fait accompli et qui impose, à travers sa doctrine d’annexion, un climat de terreur aux civils palestiniens.

Dans ce contexte, les observateurs ont encore mis en évidence non seulement l’adhésion des Palestiniens à l’initiative de réconciliation lancée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, mais aussi celle des pays arabes à cette démarche, qui ouvre la voie à l’unité nationale palestinienne.

D’ailleurs, le SG de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a fait état de son vœu de voir ce sommet amorcer « un tournant décisif pour la relance de l’action arabe commune et le renforcement de ses performances », qualifiant de « critique » la phase que traverse la cause palestinienne et pointant du doigt les pratiques de l’occupant sioniste qui continue à « jouer avec le feu en poursuivant sa politique de violence et de répression à l’encontre des Palestiniens dans les Territoires occupés. »

Autre particularité de ce rendez-vous d’Alger, les convergences sur des dossiers sensibles comme celui de la Libye. Ce pays est victime d’ingérences et d’immixtions dans ses affaires internes, ce qui l’empêchent de retrouver sa stabilité politique et institutionnelle, alors que l’Accord d’Alger signé par les parties libyennes offre toutes les raisons pour parvenir à la paix interne. 

La situation géopolitique internationale et ses répercussions économiques ont également pesé sur le Sommet d’Alger. C’est cette autre particularité qui a incité les pays arabes à mettre sur la table une panoplie de mesures et d’actions. 24 clauses ont été soumises pour examen et adoption aux chefs d’Etat. Parmi celles-ci, on citera celles qui mettent l’accent sur le défi de la sécurité alimentaire, la coopération économique et commerciale, le développement de la Zone arabe de libre-échange et les accords douaniers.



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