Un programme riche de commémorations
La semaine dernière la cinémathèque algérienne a célébré ses cinquante ans d’existence.
C’est le film « l’Oranais » qui a été projeté pour cet événement et un programme riche de commémorations est prévu, s’étendant jusqu’à la fin de l’année.
La cinémathèque algérienne renoue avec ses traditions d’associer le public en présence des réalisateurs et des acteurs. Pour le long métrage « l’Oranais », la projection a été suivie d’un long débat entre les producteurs, les réalisateurs et les acteurs du film avec la participation des cinéphiles.
Ils étaient bien nombreux ces inconditionnels du cinéma, heureux de pouvoir échanger des impressions et des idées avec les auteurs et les interprètes.
Ils ne veulent pas être passifs devant l’écran et les discussions avec ses concepteurs sont pour eux une passerelle naturelle complétant harmonieusement les illustrations et les interrogations posées par cette production cinématographique.
D’ailleurs, la cinémathèque, pour la commémoration de son cinquantième anniversaire, va renforcer et développer ces rencontres en invitant de grands cinéastes. Par le passé, des réalisateurs illustres d’Italie, de France, d’Allemagne, de Pologne, des Etats-Unis et bien sûr d’Algérie ont animé d’inoubliables débats.
La cinémathèque d’Alger était devenue un centre du cinéma universellement connu, particulièrement dans les années soixante-dix. Les semaines du film de pays d’Europe, d’Amérique et d’Asie se succédaient régulièrement, accentuant les échanges et les connaissances de l’actualité cinématographique de par le monde. La cinémathèque algérienne restait toujours le musée du cinéma, avec à l’affiche la projection des grands classiques.
Ce qui caractérise ses programmes, ce sont ses quatre séances quotidiennes avec, à chaque fois, un titre nouveau de film. Maintenant avec l’avènement de cette célébration du cinquantenaire de son existence, la cinémathèque algérienne renoue avec ces diverses activités qui ont fait sa renommée. Bien mieux, elle a maintenant une envergure nationale, puisque la cinémathèque algérienne possède plusieurs succursales à l’intérieur du pays.
Son action méritoire participe au renouveau du cinéma dans les villes de l’Algérie et surtout que les prix des tickets d’entrée sont abordables pour tous, contribuant à rendre populaire ce septième art.