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Nationale

un nouvel accord sur des quotas de production : Le pétrole monte, monte

un nouvel accord sur des quotas de production : Le pétrole monte, monte

Les cours du pétrole n’en finissent pas de monter. En quelques jours, le baril flirte avec la barre des 54-55 dollars, soit une belle fourchette que peu de producteurs espéraient il y a quelques mois.

Déjà, le redémarrage des raffineries américaines du golfe du Mexique après la tempête Harvey était un facteur très favorable. Ces raffineries demandent plus de brut et les échanges ont gagné non pas des cents, mais des dollars.

De nouvelles indications montrent que la demande générale de produits pétroliers pourrait être affectée, mais cela ne risque pas d’avoir des grandes incidences sur les équilibres du marché, qui va continuer encore à faire grimper les cours.

On a, bien sûr, évoqué la faiblesse actuelle du dollar, la monnaie dont sont libellés les achats de brut dans les marchés internationaux. Mais cela reste encore aléatoire, en attendant de nouvelles décisions du gouvernement américain sur les perspectives économiques mondiales.

Or, les signaux les plus encourageants viennent de l’Arabie saoudite et de la Russie, les deux plus grands producteurs et exportateurs mondiaux de pétrole.

En effet, les experts parlent avec insistance de négociations très avancées entre Saoudiens et Russes sur une perspective très plausible de prolonger les quotas de production.

L’information a circulé à Moscou avant d’être répercutée partout dans le monde. L’idée a germé depuis peu, surtout que les experts avaient noté que l’accord de réduction et son respect strict par les signataires ne suffisaient plus pour éponger les réserves en surplus.

Le volume de la surabondance de pétrole exige de nouvelles réactions et des décisions fermes, comme celle qui fait se rapprocher Moscou et Riyad sur la possibilité de fixer des objectifs de production en deçà de leurs capacités maximales. On sait que cet accord a été reconduit en mai 2017 par l’OPEP et ses partenaires non affiliés au cartel, mais son impact tarde encore à se manifester.

Le rééquilibrage du marché mondial n’a pas été atteint comme prévu, en temps voulu. C’est cette situation qui a amené les deux gros producteurs à revoir la stratégie en jouant sur des mécanismes de production, comme une réduction drastique dans l’exploitation des gisements et une diminution des volumes des exportations.

Deux leviers qui vont influer directement sur les cours.
Déjà, des investisseurs commencent à croire réellement à une diminution rapide des réserves de brut dans le monde, d’où l’impact sur la hausse actuelle des cours.

Hier en fin d’après-midi, le Brent valait 54,01 dollars le baril. Une cotation qui rend le sourire à beaucoup de pays mono-exportateurs, comme l’Algérie et le Venezuela.



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