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Energies

Le prix du baril frôle les 100 dollars

Le prix du baril frôle les 100 dollars

Les prix du pétrole ont évolué à la clôture des marchés le vendredi. Ils ont approché le seuil symbolique de 100 dollars, atteignant ainsi leur plus haut niveau depuis un mois. Et c’est l’éventuel assouplissement de la politique anti-Covid adoptée par la Chine  qui a boosté les cours, sachant que le marché était marqué par des incertitudes sur la reprise économique mondiale et surtout miné par de nouveaux confinements sanitaires en Chine, qui ont un impact direct sur la demande.

Le Brent pour livraison en janvier a bondi de 4,11% pour clôturer 98,57 dollars. En séance, il est monté jusqu’à 98,72 dollars, au plus haut depuis près de quatre semaines. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en décembre, a pris 5,03%, à 92,61 dollars, alors qu’il était à 91,02 dollars à la mi-journée. 

De l’avis des experts, cette envolée des prix est le résultat de l’éventuel assouplissement de la politique de lutte contre le coronavirus adoptée par la Chine et ses retombées sur la demande en pétrole. Bart Melek, de TD Securities, (Banque d’investissement canadienne), a estimé  que l’envolée des cours ce vendredi  est liée aux anticipations d’un relâchement des restrictions sanitaires en Chine, laquelle devrait adopter une nouvelle politique sanitaire, après avoir adopté la politique « zéro Covid ». 

« La situation évolue et la politique zéro-Covid de la Chine va aussi connaître des changements majeurs », selon l’épidémiologiste chinois, Zeng Guang. « Cela impliquerait que nous allons avoir une demande plus forte de Chine », selon les prévisions de l’expert Bart Melek, qui a néanmoins estimé que la réaction du marché était excessive. Selon lui, même si on lève les restrictions en Chine, cela reste « une économie qui est en difficulté  et en proie à un ralentissement marqué ». 

 Le repli du dollar, après un rapport sur l’emploi américain mitigé, a aussi soutenu les prix, la plupart des contrats sur le pétrole étant libellés dans cette devise, selon les analystes.

Le rebond du prix du pétrole résulte aussi de la démarche du G7 qui vise à plafonner les prix du pétrole russe et qui a aussi appelé les pays producteurs du pétrole à augmenter leur production pour contribuer à faire baisser les prix, un mois après la décision de l’Opep+ de réduire drastiquement ses extractions d’or noir, à même d’abaisser la volatilité des marchés de l’énergie.

Des experts estiment que ce saut du brut est aussi « un désaveu du plafonnement du prix du pétrole russe qui se met en place », par le G7 qui entend finaliser dans les semaines à venir ce mécanisme, sur lequel il travaille depuis plus de quatre mois. Il prévoit de ne laisser la Russie exporter que du pétrole vendu en-dessous de ce seuil, qui doit se situer entre le coût de revient et le prix du marché, pour limiter les profits russes sur le commerce de l’or noir. « Le marché sent que cela ne va pas résoudre le problème et que cette idée va être un échec », a-t-on expliqué, notant que « Si la Russie pense que ce prix-là n’est pas bon, le pays ne va pas vendre de pétrole ». « Sur un marché déjà tendu, cela va faire grimper les prix », a-t-on anticipé.  



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