Un messager de paix et d’ouverture entre les deux rives de la Méditerranée

Mohamed Adi, originaire de Ouargla, ville du sud algérien, active depuis plus de trente ans dans l’univers artistique de la région du sud de la France. Installé en Marseille depuis 1983, il contribue par son talent à faire découvrir les richesses artistiques du patrimoine intellectuel algérien. C’est ainsi qu’il a présenté plus de cent fois dans les villes du sud de la France, une pièce qu’il a lui-même mise en scène.
Son génie créatif est toujours en éveil et il ne cesse de produire des oeuvres artistiques dans le but de resserer les liens entre les deux rives de la Méditerranée. Il fait intervenir dans cette voie aussi bien des artistes français que des aeteurs algériens. Pour exprimer ses pensées et exposer ses objectifs, Mohamed Adi a bien voulu répondre à ces quelques questons
Mohamed Adi, vous étes un homme passionné de théâtre. A Marseille, pour mieux mettre ne pratique vos talents de comédien et vous associer avec d’autres partenaires, vous avez fondé une association ayant la dénomination ,le pied nu. Pouvez vous nous exposer les grandes lignes de votre initiative ?
Comme vous l’avez dit, je sui s un passionné du théâtre. Je suis installé en France depuis plus de trente ans. J’active mes activités artistiques à Marseille depuis l’année 1983. J’ai fondé une association avec pour appellation, le Pied nu. La caractéristique de cette institution, c’est de s’adresser à des comédiens qui ont l’engagement pour ligne d c onduite. Ils s e placent ainsi au même rang que les auteurs oo les metteurs en scène, démontrant leurs capacités et leur potentiel de création dans le plein sens du terme. Dans cette association collaborent des comédiens de toutes conditions et de toute s origines avec pour lignes générales la volonté de récupérer des personnes marginalisées par la société et leur ouvrir les portes de l’espoir et de la joie de vivre.
Vous activez vous-même dans la mise en scène et la présentation de spectacles. Parlez nous des œuvres que vous avez présenté en public.
Un de mes grands succès se présente soue l’intitulé de la pièce, Moha le fou, Moha le sage. C’est une œuvre qui est une production tout à fait personnelle. C’est moi qui l’est mise en scène. C’est moi-même qui l’interprète. Sous forme de monologue, je suis le seul acteur
Moha le fou, Moha le sage a connu un grand succès. J e l’ai jouée dans les villes du sud de la France au cours de plus de cent représentations.et souvent à guichets fermées. Dans la conception de cette pièce mon ambition était de faire découvrir un auteur maghrébin et pour Moha le fou , Moha le sage, c’était l’occasion pour faire connaître les talents intellectuels du grand écrivain marocain Tahar Benjelloun
Dans les pièces que vous avez produites vous avez aussI évoqué des auteurs célèbres algériens. Lesquels ?
Nous avons de grands auteurs algériens dan s le théâtre et je ne pouvais les passer sous silence. Parmi eux figure Kateb Yacine. A ce sujet, j’ai produit une oeuvre que j’ai intitulée, Nedjma d’Alger. C’est pour moi l’occasion de rendre hommage à ce grand homme qui était Kateb Yacine.
Vous êtes infatigable dans votre parcours de producteur. Citez nous quelques autres pièces ?
Je crée aussi de nombreux spectacles pour enfants. Je fais ainsi rennaitre des contes de notre patrimoine culturel ancestral avec ses rêves, ses sagesses, ses traditions. Je crée aussi de s pièces dans d’autres genres, comme celui que j’ai intitulé, profession Marabout, un thème très en vogue en notre période d’incertitude et d’angoisse pour l’avenir.
La musique et le chant traditionnel font partie de votre création artistique. Dans cette voie, vous faites appel à des troupes musicales de Ouargla pour animer des spectacles à Marseille. Comment les organisez vous.
Effecctivement, je fais participer de s troupes musicales de Ouargla à Marseille sous le signe de l a danse du soleil où sont représentés le chant , les danses et les poésies du désert. Durant plus d e sept j’ai invité une troupe de Karkabous de Ourgala à Marseile. Pour l’année prochaine j’ai un projet que je nomme la Caravane du sud avec d’autres troupes et des artistes connus comme la célébre chanteuse gnawi Aïche Lebgaa. J’envisage des tournée en France et aussi en Espagne et en Italie.
Vous avez un calendrier très chargé de spectacles à l’image du festival organisé deux fois par an dans un quartier de Marseille. Parlez nous de ce festival.
Il s’agit du festival intitulé les Belsunciades. C’est lea métérialisation d’une ann ée de préparation. Ce festival a a lieu deux fois par an dans le quartier très populaure d e Marselle ,le quartier Belsunce. C e sont des rencontres conviviales regroupent les enfants, leur famille ainsi que que toutes sortes de gens pour faciliter les rencontres, l’aceptation des différences et le respect mutuel.
L’organisation de ces spectacles demandent des soutiens et des accompagnements. Pouvez vous les citer
Bien sûr,il nous faut des soutiens.
Nous les avons par le biais des subventions de la ville de Marseille, de la préfecture, du Conseil régional. Avec la crise actuelle ces subventions ont baissé mais nous ne perdons pas i’espoir d’une relance car nous avons foi dans l’importance de noble action en faveur de l’utilité pour la société et de la communauté des deux rives de la Méditerranée.
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