Un imam en congé de maladie enseignerait en Arabie Saoudite
Les services de sécurités ont ouvert cette fin de semaine une enquête sur un illustre imam et professeur à l’université des Sciences islamiques Emir Abdelkader sensé être chez lui en congé de maladie en raison d’une insuffisance rénale mais qui s’avère se trouver en Arabie Saoudite où il enseigne à l’université Oum El-Qura à la Mecque.
Le pot aux roses a été révélé par une lettre anonyme envoyé à l’université constantinoise où l’imam est employé en tant que professeur en récitation et Sciences du Coran. L’enseignant en raison d’un problème de santé, qu’il justifiait par des certificats médicaux, ne s’est pas présenté à ses cours depuis plusieurs mois. Des absences justifiées par des certificats médicaux délivrés par des médecins portant le sceaux de la clinique des reins de Daksi que sa fille se chargeait de déposer au niveau de l’administration de l’université de la capitale de l’Est.
Seulement, et selon les révélations de la « mystérieuse » lettre, confirmées, à en croire une source proche de l’administration de l’institution islamique, par un site de l’établissement universitaire saoudienne où le nom du professeur-imam figurerait sur une liste d’encadreurs inscrits pour l’année en cours à l’université Oum-Qura.
Aussi, la même source a précisé que suite à ces révélations, le recteur de l’université Emir Abdelkader, Abdellah Boukhelkhal aurait donné des instructions à l’administration pour mettre fin aux fonctions de l’enseignant et de prévoir des poursuites judiciaires à l’encontre de toutes les personnes impliquées, à commencer croit-on savoir par les médecins signataires des certificats de maladies.
Par ailleurs, le personnel de l’établissement hospitalier spécialisé dans les maladies des reins, l’EHS Daksi, également sous les feux de la rampe n’échappera certainement pas aux interrogatoires des services en charge de l’enquête.
L’on croit savoir d’ores et déjà qu’un médecin recruté l’année dernière dans le cadre du pré-emploi mais ayant entre temps décroché un poste dans un établissement sanitaire à Batna serait dans le viseur des responsables et sera vraisemblablement entendu, ainsi qu’un résident qui aurait fait son stage de fin de cycle au niveau de la même structure rénale, la seule au niveau de l’Est algérien.