Un formidable élan du cœur en solidarité avec Ghaza

L’ouverture ce samedi de la 36° édition du Festival international de Timgad a été une longue expression plurielle, traduisant d’une manière indéfinissable le soutien inconditionnel de l’Algérie à la résistance palestinienne.
Ministres, officiels, chefs de parti, poêtes, artistes et aussi un immense public ont donné leur cœur à la population martyre Ghaza.
Le festival international de Timgad qui devait être une fête honorant l’art musical de notre patrimoine et celui universel, s’est transformé en une vaste tribune en faveur de l’Algérie à la cause palestinienne. La scène a eté mise au couleurs des immenses drapeaux et effigies algériens et palestiniens, ponctuée par la diffusion à grands décibels de chants patriotiques de Palestine. Les hymnes nationaux des deux pays ont ouvert cette sublime soirée après une minute de silence observée en solidarité avec les martyrs de Ghaza. M. Samir Meftah, directeur à l’Onci a pris le premier la parole au nom du commissaire du Festival pour mettre l’accent sur l’objectif essentiel de cette édition orientée vers le soutien à Ghaza. Puis tour à tour les officiels ont intervenu pour exprimer l’ appui sans faille du gouvernement et du peuple algérien à la Palestine. Mme Nadia Labidi, ministre de la culture a déclaré fortement que le soutien de l’Algérie s’exprime concrètement et l’art musical est une arme redoutable mise au service de la résistance palestinienne. La ministre de la famille et de la condition féminine, a elle aussi fait part des grands efforts déployés par le gouvernement en direction de ce pays frère. Luisa Hanoune, chef du parti des travailleurs, a prononcé un discours enflammé fustigeant avec virulence l’ètat sioniste et ses soutiens.
Elle a situé la signification de ce lieu historique, Les Aurès, berceau des révolutionnaires algériens où est parti le premier coup de feu annonçant la lutte armée pour le combat de la liberté et le recouvrement de l’indépendance. Mme Louisa Hanoune a déclaré convaincue, que la résistance palestinienne connaîtra la même fin heureuse que la révolution algérienne. Le wali de Batna, présent, a abondé dans la même sens, précisant que l’ensemble de ses structures ont mises au service de cette noble action.
Un plateau d’artistes voué exclusivement à la compassion avec Ghaza
Il faut souligner ici la qualité de la présentation des ces intervenants par les deux animateurs, Nadjia Khatir et Massine. Magistralement, ils ont su partager l’émotion issue de ce vaste élan de générosité venue du cœur. Nadjia Khatir et Massine ont déclamée des poèmes improvisés à la gloire de la Palestine avant de laisser place à d’authentiques poètes qui ont ému l’assistance par la sincérité de leurs textes. Ils ont ensuite présenté les nombreux artistes programmés pour cette soirée mémorable.
Ce fut d’abord une troupe locale gardienne des traditions millénaires du patrimoine des Aurès, entonnant des chants et des poèmes à la gloire des moudjahiddine. Ce fut ensuite un bouquet de jeunes chanteurs rap issus de la communauté algérienne à l’étranger. Venant sur scène drapés des emblêmes algériens et palestiniens, ils ont déclaré unanimement leur algériannité à part entière et leur compassion envers les martyrs de Ghaza. La soirée s’est poursuivie dans une adhésion totale avec la public . Ce fut le passage de Massinissa, un chanteur populaire du genre chaoui, puis le venue de Nadia Baroud, interprétant des chansons patriotiques écrites par Akli Yahiathène.
La soirée s’est terminée très tard, aux premières lueurs du jour par l’entrée en scène d e Kader Japonais qui a renforcé par le genre raï, ce vaste élan du cœur dédié à la population martyre d e Ghaza.
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