Un dépistage précoce demeure un des moyens les plus efficaces de prévention

« Actuellement les progrès nous ont permis d’utiliser certains collyres sans conservateurs, ce qui va améliorer certainement la compliance du patient, a indiqué la chef de service ophtalmologie du CHU de Blida et également secrétaire générale de la SAG, le Pr Zahida Merad

« D’abord il ya des collyres a effets retard donc cela permettra de réduire le nombre de gouttes instiller dans l’œil. Ils sont mieux tolérés par l’œil, a-t-elle expliqué.

« On peut stopper la progression de cette maladie pouvant dégénérer en cécité par un traitement régulier à base de collyres », a-t-elle indiqué, soulignant « l’importance cruciale que revêt ce traitement qu’il ne faut jamais négliger ».

En ce sens, le dépistage précoce demeure un des moyens les plus efficaces de prévenir cette pathologie, a-t-elle fait savoir, le but du traitement consistant à contrôler la maladie en abaissant la pression oculaire à défaut de guérir la pathologie.

Le Pr Merad a souligné que la pression est néfaste pour le nerf optique, lequel est irréparable s’il est détérioré, avertissant qu’en l’absence de dépistage ou de traitement, la vision de la personne atteinte de glaucome se détériorera de manière irréversible.
Le glaucome, a expliqué la spécialiste « est une maladie oculaire est du à une montée de la pression oculaire qui entraîne une atteinte du nerf optique et du champ visuel.

En l’absence de traitement, cette pathologie peut rendre aveugle. Une personne atteinte de glaucome n’est pas en mesure de savoir qu’elle porte cette maladie dans la mesure où la pression oculaire n’entraîne pas de douleur et seul un bilan ophtalmologique permet d’établir un diagnostic fiable.
« Cette pathologie nécessitait une prise en charge au même titre que les maladies chroniques », a-t-elle conclu.