Un demi-million de comprimés saisis en une année

Le trafic de psychotropes est en voie de supplanter celui du cannabis, selon les spécialistes de la lutte contre le trafic de drogue. Chaque année, des quantités énormes sont saisies par les forces de sécurité. Les spécialistes expliquant cette nouvelle tendance par l’énorme gain que génère ce genre de commerce illicite. Les comprimés et les ampoules sont faciles à acheter et à écouler. La consommation de drogue reste un fléau majeur en Algérie, surtout concernant les plus jeunes.
En effet, l’année dernière, les éléments de la Sûreté nationale ont pu mettre en échec un plan qui visait à écouler plus d’un demi-million de comprimés psychotropes de différents types. Les statistiques ont été révélées avant-hier par la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) par un communiqué reçu par notre journal.
D’après ces statistiques, le nombre de psychotropes saisis par la brigade des stups a diminué par rapport à celui enregistré en 2013. Cette année-là s’est en effet caractérisée par la saisie de 838 922 comprimés, 3 410 ampoules injectables, 127 flacons et 2 boîtes de médicaments d’Améprazol de solutions psychotropes, précise la même source.
Cette baisse s’explique par l’augmentation des coups de filet des services de sécurité, grâce au renforcement des mesures prises par les policiers et les enquêteurs. En plus des psychotropes, les éléments de la Sûreté nationale ont saisi, durant la même période de 2014, une grande quantité de kif traité, soit à près de 70 tonnes. Des drogues dures ont aussi été saisies : près de 1 kg d’héroïne et 73 grammes de cocaïne.
Par ailleurs, toujours dans le cadre de la lutte contre la criminalité, la DGSN indique que durant les dernières 48 heures, les services de police dans les wilayas de l’Ouest ont saisi près de 15 quintaux de kif traité. Lors de cette opération, six dealers de drogue ont été interpellés avec en leur possession une importante somme d’argent de à 4 686 000 dinars.
Selon la DGSN, ce montant est le revenu des ventes de drogues.
La DGSN, qui a réaffirmé sa « détermination à poursuivre sa lutte contre les trafiquants, les dealers et les consommateurs de drogues, a salué la coopération des citoyens en vue de déjouer les plans des bandes criminelles, notamment en appelant le numéro vert 15 48 », conclut le communiqué.
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