Un dangereux terroriste capturé à Jijel
La vigilance et le professionnalisme des éléments de l’Armée nationale populaire, leurs ont permis de capturer un terroriste qui serait un dangereux élément d’Al Qaida au Maghreb Islamique (Aqmi). L’opération s’est déroulée il y’a trois jours de cela dans les montagnes de Jijel.
Cette arrestation est le fruit d’un travail de renseignement effectué par les services de sécurité. Selon les spécialistes cette importante capture va permettre aux forces de sécurité et aux enquêteurs de rassembler plus d’informations sur les derniers groupuscules des terroristes.
En effet, mercredi dernier, le sinistre terroriste « Ali Ismail » dit « Sohaib » a été capturé par un détachement de l’ANP, a fait savoir hier un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
Le terroriste qui vivait depuis plus de deux décennies dans les montagnes en compagnie de sa famille composée de sa femme et de ses cinq enfants dans les montagnes, raconte dans une vidéo diffusée par le MDN les circonstances de son arrestation. « Je suis sorti de la maison comme ce fut le cas quotidiennement, je marchais dans les bois munis de mon arme, et les militaires m’ont surpris.
Subitement je me suis retrouvé désarmé puis ligoté par terre », a-t-il dit en affirmant qu’il n’a jamais imaginé qu’il serait appréhendé de cette manière, l’arme à la main. « Je me suis toujours dit que je vais tirer », a-t-il ajouté. « Lors de mon arrestation j’étais accompagné par ma fille aînée, c’est alors que je lui ai demandé d’allez chercher le reste de ma famille ».
Malgré son arrestation, le terroriste a indiqué qu’il a bien été traité, « je ne m’attendais pas à recevoir un tel traitement, vraiment j’étais surpris ».
Il a jouté qu’il était au courant de l’existence de la loi pour la réconciliation nationale. « Je n’avais pas l’intention de descendre du maquis », a-t-il reconnu, avant de lancer un appel à ses acolytes toujours au maquis pour déposer les armes afin de réintégrer la société.
Le terroriste qui a rejoint les rangs terroristes fin novembre 1993, a contraint sa famille à vivre dans des conditions le moins que l’on puisse dire sont pénibles.
Ainsi, ses enfants dont le plus jeune à peine d’une année ont été privés de leurs principaux droits civils, de l’éducation et des soins. « Isolés dans une montagne loin d’une vie normale, tels des otages victimes de l’ignorance, de l’extrémisme et de l’égoïsme de leur père », précise le communiqué du MDN.