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Nationale

Un bac hors connexion

Un bac hors connexion
Un double stress pour les candidats de 2020

Comme les années précédentes, le Baccalauréat session 2020 n’a pas dérogé à la règle, il s’est déroulé au milieu d’une coupure internet qui a causé un blackout total sur tout le territoire national pendant les épreuves, les citoyens et les entreprises, y compris celles des médias, ont été paralysées en raison de ces coupures qui sont censées servir à prévenir la fraude durant cet examen qui va durer jusqu’à jeudi prochain.

Beaucoup s’interrogent à ce recours de cette coupure alors que les téléphones portables sont interdits dans les centres d’examen. A l’entrée chaque candidat est contrait de remettre son portable aux agents chargés de la surveillance.

Les épreuves du baccalauréat pour l’année scolaire 2019-2020 ont débuté, dimanche, à  travers tout le territoire national. Le premier jour s’est déroulé sans incident. En plus des mesures de prévention  contre la Covid-19, le ministère de l’Éducation nationale a eu recours, une nouvelle fois, au blocage des réseaux sociaux pour éviter toute fuite des sujets.

C’est donc le top départ hier des épreuves du baccalauréat qui concernent plus de 637 000 candidats. Des épreuves qui vont durer cinq jours, durant lesquels les élèves vont devoir se pencher sur dix matières.  Les candidats des six spécialités ont entamé cette première journée des épreuves par le sujet de la langue arabe. Une épreuve jugée «abordable» par des candidats. C’est le cas de Rayane, rencontrée devant un centre d’examen aux environs de 11h30. Issue de la branche Math-technique, Rayane a reconnu, avec le sourire, que le premier sujet de la matinée était « abordable ». Le candidat qui se projette déjà dans l’épreuve de sciences islamiques prévue à 15h, a tenu à  confirmer  que le protocole sanitaire a été  respecté, notamment, en ce qui concerne le port de bavette et la disponibilité  du gel hydro-alcoolique.

Cependant, Rayane déplore le fait de se retrouver à vingt  candidats par classe, jugeant que c’était trop encombrant. Quant à  la révision et la préparation de l’examen, notre interlocuteur a fait savoir qu’il a fait de son mieux , « puisque on est resté  à la maison six mois, privés  de nos enseignants, cela ne m’a pas empêchée de trouver un autre moyen de révision », a-t-il expliqué. Et d’ajouter  : « je ne vous cache pas que je suis passé  par une période de stress, notamment au début de la pandémie, maïs cela n’a pas duré ».

Il faut dire que, contrairement aux années précédentes , il n’y a pas eu de diffusion des sujets sur les réseaux sociaux. Pour ce qui est du protocole sanitaire, selon les candidats et les enseignants rencontrés, les mesures de prévention prises pour sécuriser les candidats ont été largement respectées, notamment la prise  de température et la disponibilité  du gel alcoolique et des bavettes.

Le coup d’envoi des épreuves du Baccalauréat a été donné  par le premier ministre Abdelaziz Djerad depuis Annaba, où  il a procédé à l’ouverture des plis contenant les copies de l’épreuve de langue arabe. Le Premier ministre a rappelé que les épreuves du Baccalauréat se déroulent cette année dans « une conjoncture sanitaire exceptionnelle marquée par la pandémie du nouveau coronavirus ». S’adressant aux candidats, M. Djerad a souligné qu’ « en dépit de ses répercussions, la pandémie du coronavirus nous incite à développer des réflexes pour nous protéger,  préserver notre santé et celle des personnes qui nous entourent ». Le Premier ministre a également encouragé les candidats  à «  soigner leur écriture », leur assurant qu’une écriture soignée permet de mieux apprécier le contenu. Il a encouragé  les enseignants à  aller de l’avant dans la formation des générations nouvelles.

Le Premier ministre s’est montré  optimiste, quant au bon déroulement des épreuves du Baccalauréat. « Je suis optimiste quant Il y a eu une sensibilisation des candidats، mais aussi de leurs parents, pour les aider à mieux se préparer pour ces épreuves. L’Etat a mobilisé tous les moyens pour assurer la réussite de cet examen, dont l’opération d’organisation est suivie de près et avec une grande attention, par le président de la République et le ministre de l’Education nationale », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, le Premier ministre s’est exprimé sur la rentrée scolaire. Il a annoncé  que la date de cette dernière dépend de la situation sanitaire. Il a expliqué que « l’ouverture  des établissements scolaires  se fera une fois que toutes les garanties et assurances sur le plan sanitaires soient réunies ». Plus précis encore,  mais sans donner de date précise ,le  Premier ministre a fait savoir  que « la situation épidémiologique  est en constante amélioration et au vu des derniers indicateurs, la reprise des cours sera pour bientôt ».

Djerad s’est exprimé également  sur la réforme  du système éducatif, soulignant que le programme devait être conforme aux exigences de l’époque. Le Premier ministre a clairement indiqué que l’économie et la technologie dominent le monde d’aujourd’hui et que la plus grande importance devrait être accordée à ces deux domaines dans les programmes d’études.



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