Un autre texte sur Gaza au Conseil de sécurité : L’Algérie revient à la charge

Après le rejet d’un texte américain par la Russie et la Chine sur la situation à Gaza, l’Algérie a décidé de reprendre sa pression sur la communauté internationale pour mettre fin aux massacres ignobles commis par l’armée d’occupation sioniste.
Ainsi, l’Algérie a préparé un autre projet de résolution à soumettre au vote au Conseil de sécurité pour exiger un cessez-le-feu immédiat dans cette enclave palestinienne meurtrie. Après d’intenses consultations avec sept membres non permanents de cette institution onusienne, il semble que la démarche va aboutir incessamment. Ce texte est rédigé collectivement par l’Algérie, Malte, Slovénie, Mozambique, Sierra Leone, Guyana, Suisse et Equateur.
Une première version de ce texte « exige un cessez-le-feu humanitaire immédiat pour le mois de ramadan (…), menant à un cessez-le-feu durable », à l’agression israélienne qui a fait déjà plus de 32.000 morts, selon les derniers bilans. Il réclame aussi la libération « inconditionnelle » des otages et la levée de « tous les obstacles » à l’aide humanitaire.
Ce nouveau projet de résolution préparé par l’Algérie intervient après l’échec du premier texte soumis au vote le 20 février dernier, en raison du véto américain. Juste après cet échec, le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies avait déclaré « nous reviendrons », exprimant un soutien sans équivoque envers la résistance palestinienne contre l’occupation et exprimant sa condamnation totale du génocide.
Cependant, le nouveau texte n’a pas été programmé ce dimanche, un report inexplicable pour le moment. Selon des sources diplomatiques, ce retard au vote au Conseil de sécurité est dû aux consultations et autres négociations entre les membres du Conseil. Certains Etats ne veulent pas d’un autre véto qui va paralyser durablement les Nations unies, alors qu’il s’agit d’un cessez le feu et de question humanitaire. Il n’est pas question aussi de créer une nouvelle bataille de résolution au sein de l’ONU, alors que d’autres défis plus urgents attendent un règlement rapide, efficace et durable.
Le texte US contenait des formulations qui ne changent pas le vrai problème et ne propose pas des solutions claires à la situation humanitaire des populations. Pire, ce texte rejeté par l’Algérie entre autres n’exige pas de l’entité sioniste de mettre fin à ces opérations militaires dans la bande de Gaza et même dans les territoires palestiniens occupés et n’appelle pas explicitement à un cessez le feu
Après cet épisode, le Hamas a souligné dans une déclaration qu’elle exprime sa « satisfaction à l’égard de la position de la Russie, de la Chine et de l’Algérie qui ont rejeté la résolution américaine biaisée », dénonçant notamment la « formulation trompeuse » de ce texte.
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