Un atelier pour découvrir la calligraphie du Japon – Le Jeune Indépendant
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Culture

Un atelier pour découvrir la calligraphie du Japon

Un atelier pour découvrir la calligraphie du Japon

En cette fin de semaine, et pour trois jours, un atelier a été organisé au Musée national de l’enluminure, de la miniature et de calligraphie pour faire découvrir la magie de la calligraphie japonaise.

L’ambassadeur du Japon, Massaya Fujiwara, et le directeur du Musée national de l’enluminure, de la miniature et de la calligraphie, Samir Denden, ont procédé jeudi dernier au lancement de cet atelier. 

C’est la célèbre calligraphe japonaise Mihou Fujiwara qui anime cet atelier. « La calligraphe japonaise est basée essentiellement sur l’esthétique. Il n’y a rien de plus beau et de plus harmonieux dans notre monde que l’ordre de la nature », souligne-t-elle.

Et d’ajouter : « Au niveau humain, la beauté de la nature sert de modèle à la créativité pour essayer de reproduire cette harmonie mais sans jamais l’atteindre, car cette harmonie est éternelle et inimitable.

Par le support des caractères de notre écriture, nous tentons d’atteindre cette harmonie offerte généreusement par la nature. » Mihou Fujiwara illustre cette définition de la calligraphie japonaise en exposant ses propres œuvres dans une salle que le musée lui a réservée. C’est avec une grande émotion que l’on découvre cette calligraphie ancestrale du Japon, nous qui connaissons seulement la calligraphie arabe.

Découvrir cet art ne suffit pas pour s’en imprégner, c’est pourquoi un atelier a été organisé durant trois jours pour partager ses techniques. Animé par Mihou Fujiwara, cet atelier a partagé ce savoir-faire avec un public intéressé, avec les calligraphes professionnels algériens mais aussi avec nos enfants pour en faire une source d’inspiration pour leur éducation artistique. « Je suis heureuse d’être venue découvrir et partager cet art que je ne connaissais pas.

Les éléments techniques que j’apprendrai me seront très profitables pour affiner mon style personnel », confie Malika Garmi, qui compte parmi nos meilleures calligraphes femmes de notre génération.

Ainsi, durant trois jours, des tables ont été dressées avec un matériel adéquat, et ce dans la magnifique cour intérieure du palais Mustapha-Pacha, qui sert de siège au Musée national de l’enluminure, de la miniature et de la calligraphie.

Cette cour à ciel ouvert qui laisse entrer une luminosité sans égale et ses colonnes délicates en marbre ont suscité l’admiration de Mihou Fujiwara. « Cet environnement respirant le patrimoine ancestral m’inspire énormément », souligne-t-elle.

Ainsi, l’initiative du ministère de la Culture de faire découvrir et partager d’autres horizons de la calligraphie a été une initiative heureuse et constructive, incitant le Japon à œuvrer de même pour la découverte, sur son sol, de la calligraphie arabe.

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