Des travailleurs des travaux publics de Béjaïa réclament leurs salaires

Pour la troisième journée consécutive, les travailleurs des subdivisions des travaux publics de plusieurs communes de la wilaya sont en grève sous l’égide du syndicat national autonome des travailleurs (Snapap/ Cgata).
C’est le cas des travailleurs de la subdivision de la commune de Kherrata qui étaient toujours ce dimanche en grève afin de réclamer, résolument, le versement immédiat des salaires du mois d‘avril et la prime de rendement du 4ème trimestre de l’année 2020.
La grève est toujours observée aussi par les travailleurs des travaux publics des communes de Darguina et Seddouk pour les mêmes raisons. Le débraye est appuyé aussi par un sit-in des travailleurs sur les lieux afin afin de montrer leur mécontentement face à cette situation qu les met à rude épreuve en ce mois de Ramadhan.
Par ailleurs, plusieurs bureaux de poste de la wilaya de Béjaïa étaient toujours en grève hier en dépit des décisions prises en faveur des grévistes et annoncées par communiqués par le ministère des postes et technologie de l’information et communication (PTIC).
Parmi les décisions jugées importantes visant la prise en charge des doléances des travailleurs, il y a «la révision des primes individuelles et collectives (PRI / PRC) qui seront versées le mois de juillet prochain, la consécration de deux jours de repos par semaine, l’assainissement de la situation des travailleurs exerçant dans des postes sans positionnement (faisant fonction).
Il faut noter que le bureau de poste de Lekhemis, centre-ville de Béjaïa, qui était fermé hier au début de matinée a rouvert ses portes suite à la fermeture de la route par des usagers dont des retraités qui voulaient retirer leurs salaires.
On compte aussi d’autres bureaux secondaires ouvert à Béjaïa, et d‘autres à Aït Smaïl, Souk El-Tennine, et Toudja. En outre, au niveau, de l’Algérienne du costume (Alcost), filiale de l’entreprise C&H du groupe Getex, le conflit entre travailleurs et la direction persiste toujours. La grève lancée depuis plusieurs jours par les travailleuses et travailleurs se poursuit toujours paralysant, totalement, l’usine.
Les travailleurs, en majorité des femmes, réclament le départ immédiat du directeur en plus de la satisfaction de leurs revendications socio-professionnelles portant, en gros, sur les promotions, les primes de rendement et de bénéfice, entres autres, points mis en avant.
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