Transition énergétique en Algérie : TotalEnergie veut jouer un rôle majeur
Partenaire de la 11e édition du Salon professionnel international des secteurs de l’énergie et des hydrocarbures à l’échelle méditerranéenne et africaine (NAPEC 2023), TotalEnergie affiche son ambition d’être un acteur majeur de la transition énergétique en Algérie.
C’est ce qu’a indiqué Moufdi Zakaria Chikh, Directeur général et Country Chair de TotalEnergies en Algérie, affirmant que le pays dispose de nombreux atouts à faire valoir pour le développement des énergies renouvelables.
« La participation de TotalEnergies Algérie au NAPEC témoigne de l’engagement de la compagnie à accompagner nos parties prenantes dans la transition énergétique avec des solutions technologiques innovantes, une excellence technologique et opérationnelle pour répondre aux défis énergétiques et climatiques », a-t-il précisé en marge des travaux du NAPEC, soulignant l’ambition de la compagnie de jouer un grand rôle dans la transition énergétique.
« La stratégie qui nous permet d’atteindre cette ambition, c’est à la fois de continuer à fournir l’énergie dont le monde à besoin et faire en sorte que le système actuel continu à marcher de manière responsable et durable, et au même temps on doit accélérer la transition vers une offre d’énergie bas carbone », a noté ce responsable, lequel a mis en avant les innovations technologiques et opérationnelles ainsi que des solutions bas carbone, présentées par TotalEnergie.
Il s’agit, notamment, de la séparation des gaz, dont le captage du CO2, la technologie AUSEA, qui est un capteur sur un drone permettant d’atteindre des points d’émission de méthane avec un haut niveau de précision. Plusieurs experts de la compagnie sont par ailleurs intervenus dans plusieurs panels, portant entre autres, sur « Les perspectives des NOCs, IOCs et fournisseurs de technologie dans la transition énergétique, sur les stratégies et solutions de décarbonation pour l’industrie énergétique, Energies Renouvelables en Algérie : opportunités et challenges. L’objectif étant le transfert du savoir-faire.
Le gaz, un « complément des énergies renouvelables »
Néanmoins, le coût financier de la transition énergétique est souvent évoqué, notamment dans un pays comme l’Algérie où le kilowattheure ne coûte pas cher, compte tenu de la disponibilité du gaz dont provient majoritairement l’électricité.
Les énergies renouvelables vont être donc en concurrence avec l’électricité issue du gaz naturel. Le directeur général et Country Chair de TotalEnergies en Algérie a, dans ce sens, souligné le progrès technologique. « Le photovoltaïque a réussi à faire baisser d’une manière significative le coût du kilowattheure et l’Algérie a un avantage par rapport à d’autres pays, avec la disponibilité du gaz », a-t-il précisé, affirmant que le gaz est le complément des énergies renouvelables, lesquelles sont par nature intermittentes.
Selon lui, les économies faites par le gaz, à l’instar de l’Algérie, pourront financer le développement des énergies renouvelables. « Le gaz qui est exporté crée de la valeur ajoutée qu’il faut prendre en compte dans le modèle économique global et l’Algérie a des atouts à faire valoir pour le développement des énergies renouvelables », a-t-il dit, soulignant par ailleurs l’attractivité de la nouvelle loi sur les hydrocarbures.
La Compagnie TotalEnergie est active dans l’exploration et la production de pétrole et de gaz au travers de ses participations dans les champs gaziers TFT, Timimoun, ainsi que dans les champs à huile du bassin de Berkine.
