Tizi-Ouzou: Une vraie mégalopole

La population résidant en permanence dans la capitale du Djurdjura est estimée aujourd’hui à 100 000 habitants.
Selon les démographes, ce nombre doublera d’ici 2030. L’objectif ciblé par le présent article ne porte toutefois pas sur la donne démographique de la ville des Genêts, mais plutôt sur son atmosphère durant les soirs du ramadhan.
Si pendant la journée, on peut circuler assez librement à travers les artères de la vile, ce n’est pas le cas en revanche après l’adhan. Jamais de mémoire de Tizi Ouzien, la ville n’a été fréquentée par autant de monde durant la nuit.
Entre le jardin M’barek Aït-Menguellet (ex-gare routière) et le place des Martyrs (carrefour du Djurdjura), pour circuler sur les deux trottoirs séparés aussi bien par le boulevard Larbi-Ben-M’hidi et l’avenue Abane-Ramdane, il faut vraiment jouer des coudes tant les passants sont nombreux.
Il se trouve que même les autres rues de la ville sont submergées par une marée humaine. Est-ce seulement ces espaces qui sont martelés par plusieurs milliers de semelles ? Oh que non ! L’immense jardin M’barek Aït-Menguellet subit aussi une marée humaine.
Idem l’espace d’en face à savoir la grande esplanade baptisée « la place de l’Olivier ». Aussi bien les espaces libres, c’est-à-dire à grand air que les espaces couvert les gens sont là, toujours nombreux.
Sur les axes routiers, les véhicules sont pare-choc contre pare-choc. A la Nouvelle-Ville, la situation est pire. Il est quasiment impossible de circuler cinq minutes sans être bousculé au moins une dizaine de fois. Et l’inénarrable dans tout cela, c’est que tout ce monde est cosmopolite.
La grande question est de savoir pourquoi la ville de Tizi Ouzou connaît autant de présence humaine durant la nuit. Il se trouve que depuis quelques années, ce sont toutes les familles, qui après le f’tour, quittent l’espace domiciliaire pour découvrir ces sensations vespérales du monde extérieur. Ceci d’un.
De deux : les jeunes gens montagnards, par milliers, semblent aussi trouver goût aux soirées citadines. Et Il semble qu’on rejoint Tizi Ouzou-ville même à partir des autres wilayas limitrophes, particulièrement Boumerdès et Bouira.
De là, une foule immense est omniprésente dans le moindre espace de la capitale du Djurdjura. Les poètes et les amoureux de la solitude ne peuvent, par conséquent, s’y sentir dans leur élément.
Il est vrai aussi que les conditions sécuritaires sont parfaites puisque des centaines de policiers, en tenue et en civil, veillent constamment au grain même si dans certains cas, des énergumènes et des paltoquets dérangent des familles, la gent féminine notamment.
Les choses sont telles que beaucoup de citoyens reconnaissent préférer rester chez eux que de sortir se balader dans les rues où il n’est plus possible de circuler sans risque d’être embêté ou dérangé par certaines gens sans foi ni loi.
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