Rush sur la viande espagnole à Tizi-Ouzou
La viande d’importation, à cause de son prix qui est nettement en dessous de celui de la viande locale, connaît un grand engouement de la part des consommateurs. C’est une véritable ruée sur cette viande en provenance d’Espagne de la part des consommateur tizi-ouziens depuis sa mise en disponibilité au niveau des 16 boucheries agrées à cet effet. Les chiffres le démontrent.
Ce n’est pas moins de 65 tonnes de cette viande d’importation qui ont été écoulées depuis la veille du ramadhan dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Cette denrée, qui a toujours été considérée comme luxueuse à cause sans doute de son excellent goût et sa nature nutritionnelle, est disponible au niveau de six dairas de la wilaya.
La daïra de Draâ-El-Mizan à elle seule compte 05 points de vente. Et selon les données émanant de la direction du commerce de wilaya, la disponibilité de ce produit se fera « crescendo » tout au long de ce mois ramadhanesque. Il faut reconnaître que les prix sont attractifs, et ce en comparaison naturellement avec les prix concernant la viande locale lesquels varient entre 1700 et 2000 DA le kilogramme.
Par contre cette viande espagnole est proposée à 1350 DA pour la fraîche et à 1200 DA celle indiquée comme « sous vide ». Au niveau du marché de proximité implanté dans l’enceinte de l’ancienne gare de la ville de Tizi-Ouzou, l’acheteur doit faire preuve d’une longanimité pour se voir servir tellement les files sont longues. Il n’est pas moins vrai que les quotas de la journée sont écoulés sans difficulté. Il n’est pas moins vrai que les retardataires retournent bredouilles. La solution serait sans doute l’augmentation considérable des points de vente.
Notons enfin que selon bien des avis compétents, le recours à la viande d’importation est à considérer comme positif à bien des égards. Le premier, permettre aux pères et mères de famille aux revenus modestes de consommer souvent la viande. Le second peut provoquer « l’appétit » un tant soit peu raisonnable des éleveurs de bétail d’abord, des bouchers ensuite.