Tizi-Ouzou : la crise de lait et l’huile de table n’est plus qu’un mauvais souvenir
La crise de lait et l’huile de table n’est plus qu’un mauvais souvenir pour les citoyens de la wilaya de Tizi-Ouzou suite aux quotas supplémentaires de poudres de laite livrés aux laiteries notamment durant le ramadhan, a constaté lundi 3 avril le Jeune Indépendant .
Le consommateur peut acheter autant de sachats de lait qu’il veut. Certains citoyens, avides de ce produit, achètent jusqu’à 8 sachets de lait. Il est aussi vrai que les chaînes devant la laiterie de Draâ Ben Khedda ne sont plus aussi longues que celles des derniers jours.
L’huile de table n’est plus également aussi rare qu’au début du Ramadan. Certes, les bidons d’huile, notamment de 5 litres, ne restent pas plus de cinq minutes sur les étals commerciaux sans être « raflés », il n’en demeure pas moins vrai cependant la rareté de ce produit a cessé. En tout cas, les consommateurs ne sont plus stressés par la rareté de l’huile de table.
En revanche, les autres produits alimentaires, qui sont pourtant indispensables quotidiennement pour les foyers demeurent excessivement chers.
L’oignon n’est pas cédé moins de 250 DA le Kg, le haricot vert est proposé à 600 DA, la viande rouge ordinaire coûte plus de 2000 DA, le foie 4000 Da, le bifteck 3000 DA, la banane 700 DA, la pomme 450 DA, l’orange 300-400 DA, la mandarine 400-450 DA. Si les marchés Rahma proposent le poulet à 350 DA le Kg, la quantité proposée à la vente reste cependant très insuffisante.
Dès l’arrivée du lot de la viande blanche au point de vente, celui-ci est aussitôt pris d’assaut par les acheteurs. Et en quelques minutes, tous les poulets sont vendus.
S’agissant de la viande rouge à un prix raisonnable comme promis par les pouvoirs publics, pas l’ombre de ce produit n’a atterri jusqu’à maintenant à Tizi-Ouzou.