Tizi Ouzou : Inauguration du Centre d’alphabétisation des femmes

Ooredoo, la prestigieuse entreprise de téléphonie et de communication, poursuit implacablement sa politique altruiste et de mécénat.
C’est d’ailleurs ce profil humanitaire qui est à l’origine d’une convention de partenariat entre cette entreprise économique et commerciale et l’association non moins honorable dénommée Association algérienne d’alphabétisation IQRAA.
C’est aussi dans le cadre de cette convention que Ooredoo et IQRAA ont procédé jeudi dernier, à l’occasion de la Journée internationale d’alphabétisation, à l’inauguration du Centre d’alphabétisation, de formation et d’insertion des femmes (AFIF), situé à Zellal, haute-ville (Tizi Ouzou). Ce centre se trouve dans l’espace interne de la mosquée El-Touba.
A la cérémonie inaugurale, exécutée en grande pompe, Ooredoo a été représentée par son directeur opérationnel chargé des relations publiques et médias, Ramdane Djazaïri, et par ses trois ambassadeurs, en l’occurrence Lakhadar Belloumi, Rabah Madjer et Nourredine Morsli, tous les trois d’anciennes gloires sportives nationales, ainsi que d’autres responsables de la communication dont Hakim Benyahia.
Du côté de l’association IQRAA, la représentation a été assurée par sa présidente Aïcha Barki ainsi que par un nombre considérable de ses collaborateurs.
Du côté des autorités de la wilaya de Tizi Ouzou, à leur tête Brahim Merred, la représentation a été fort nombreuse puisque étaient présents les deux sénateurs de la région, le Dr Moussa Tamardataza et Hocine Haroun, deux députés, Tayeb Mokadem et Yamina Neftali, le chef de la daïra de Tizi Ouzou, le premier magistrat de la commune de Tizi Ouzou, Ouhab Aït Menguellet, la directrice de la maison de la Culture, Nabila Goumeziane, et une multitude de représentants de la société civile et du monde associatif.
La visite des salles d’enseignement et d’ateliers d’apprentissage a duré plusieurs minutes. A la grande salle des spectacles de l’institution baptisée au nom de l’auteur de la Colline oubliée, le wali, le directeur opérationnel chargé des relations publiques et médias d’Ooredoo, la présidente d’IQRAA et le secrétaire général d’IQRAA, Hocine Khallil, se sont succédé dans la prise de parole. Tous ont mis l’accent sur la noblesse de l’action consistant à mener une lutte contre l’analphabétisme.
Dans ce contexte, Brahim Merred a insisté sur la disposition, pleine et entière, des autorités à prêter aide et assistance aux cadres et bénévoles d’IQRAA, dans le cadre de leur mission éducative et enseignante à Tizi Ouzou.
Pour sa part, Ramdane Djazairi a révélé qu’Ooredoo a assuré jusqu’à présent, au profit d’IQRAA, des équipements pédagogiques d’une valeur de 2 000 000 DA et des aides pécuniaires. Pour des raisons morales, Ramdane Djazaïri n’a pas non plus révélé le montant du chèque que l’entreprise a remis à l’association que préside Aïcha Barki.
Toujours dans le cadre de son partenariat avec IQRAA, Ooredoo, selon les déclarations de son directeur opérationnel chargé des relations publiques et médias faites à l’issue de cette rencontre avec la presse, s’est impliqué dans l’ouverture de quatre centres AFIF.
Le quatrième est naturellement celui de Tizi Ouzou, inauguré lors de cette journée du 8 septembre dernier. Les trois autres sont ceux d’El-Khroub (Constantine), Temacine (Ouargla) et Ouled Yahia (Jijel), inaugurés respectivement le 22 juin 2009, le 16 avril 2013 et le 4 novembre 2015.
Ramdane Djazaïri a mis également à profit ce rendez-vous avec la presse pour annoncer le lancement, dans un avenir proche, de la 4G par Ooredoo, et Tizi Ouzou sera l’une des premières wilayas à en bénéficier.
Tout en indiquant que le décret exécutif portant sur la 4G est sur le bureau du Premier ministre, le directeur opérationnel chargé des relations publiques et médias d’Ooredoo a assuré que les tarifs de la 4G seront les mêmes que ceux appliqués pour la 3G.
« Le seul changement, a-t-il conclu avec un sentiment de satisfaction, c’est l’augmentation du débit ». Pour sa part, Aïcha Barki a indiqué que les actions de l’association qu’elle préside s’inscrivent en droite ligne avec les attentes du ministère de l’Education nationale, à savoir la lutte contre l’analphabétisme et une dynamique permettant aux personnes n’ayant pu suivre une scolarité normale, les femmes notamment, d’acquérir désormais le savoir ainsi qu’un métier.
Concernant le taux d’analphabètes en Algérie, la conférencière a révélé que les statistiques arrêtées à l’année 2015 indiquaient un taux de 14% et « ce sont surtout les femmes qui sont victimes de l’analphabétisme ».
IQRAA a-t-elle le pouvoir de déposer plainte contre un parent qui prive son enfant de scolarité ? Tout en rappelant le droit inaliénable de chaque enfant algérien à l’instruction jusqu’à l’âge de 16 ans, Mme Barki a plutôt suggéré que les présidents d’APC, chacun dans sa circonscription de compétence, veillent à ce que les enfants ne soient pas privés d’instruction.
Par ailleurs, la présidente d’IQRAA a abordé un volet presque politique et philosophique puisqu’elle a mis en relief l’élément de l’instruction dans le maintien de la paix dans le monde. Quant à la question de savoir si les enseignants d’IQRAA assurent leur enseignement à titre bénévole ou dans le cadre d’une rémunération financière, Aïcha Barki a déclaré que certains perçoivent un salaire, d’autres sont des agents d’APC bénéficiant de la formule AIG, mais que la plupart travaillent bénévolement.
Enfin, la présidente d’IQRAA a indiqué que le tamazight est désormais introduit dans les centres AFIF aux côtés de l’arabe et du français.
Enfin, la conférencière a présenté la fiche pédagogique du centre AFIF de Tizi Ouzou, qui dispose d’une capacité d’accueil de 100 élèves. Les matières enseignées sont l’informatique, la couture et les langues arabe, française et amazighe. D’autres matières seront introduites si besoin.
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