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Nationale

Tizi Ouzou : Hausse des prix des produits alimentaires

Tizi Ouzou : Hausse des prix des produits alimentaires

Il est connu depuis très longtemps que durant le ramadhan, les prix des produits alimentaires, notamment les viandes blanches, les fruits et légumes connaissent des flambées de prix. C’est pourquoi, dès l’approche de ce mois sacré, des pères et des mères de famille sont sujets à une véritable hantise. Il s’agit pour eux de savoir comment ou tout simplement comment se débrouiller pour s’assurer l’indispensable repas après l’adhan ? 

Après une journée de plus de quatorze heures de jeûne, le jeûneur a quand même besoin d’un repas lui assurant les calories nécessaires pour son corps. Or, il se trouve qu’avec la cherté des différents éléments nutritifs dont il a besoin, il lui est très difficile d’assurer à son corps ce besoin nécessaire de calories.

 Cette année encore, et plus de vingt jours avant le ramadhan, les prix des produits alimentaires connaissent déjà une augmentation de prix. En effet, le prix du poulet est proposé, hier, dans les boucheries à 500, 00 DA le kg, le prix de la viande rouge à plus de 1300, 00 DA le kg. Il va sans dire qu’il s’agit de la viande ordinaire et non le bifteck ou le filet. Le poisson a été proposé à 800, 00 DA le kg. Les petits pois à 270, 00 DA, le kg, les fèves à 100, 00 DA, la tomate et le piment à 150, 00 DA, la pomme de terre à 60, 00 DA, l’oignon à 120, 00 DA, la mandarine à 225, 00  DA, l’orange dite « Thomson » et reconnue assez grosse est proposée à 240, 00 Da le Kg. 

S’il est vrai qu’une certaine qualité de mandarine et d’orange est proposée à un prix inférieur, il reste que cette mandarine et cette orange sont immangeables et loin d’avoir ses saveurs naturels.  Leur acidité est telle que même l’équidé se détournerait de ces fruits. 

Les pouvoirs publics ont déclaré dernièrement que le prix de la viande blanche (le poulet) ne dépassera pas 350, 00 DA le Kg et celui de la viande rouge les 1300, DA le kg. Des seuils qui paraissaient normaux durant le mois du ramadhan. Mais, les citoyens interrogés restent sceptiques sur la faisabilité de ces promesses. « On a toujours promis monts et merveilles quelques jours avant le début du ramadhan, mais la réalité du terrain a toujours été autre », ont affirmé toutes les personnes interrogées. Aussi, la question fondamentale se posant est de savoir si à l’occasion du mois sacré de cette année, les pouvoirs publics sauront freiner un tant soit peu les ardeurs des spéculateurs et autres mercantiles. 

Il est ainsi attendu des autorités une maitrise sur les circuits de distribution et la multiplication des points de vente, en plus des inspections et des contrôles sur les prix et les produits.



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