Tayeb Louh et Khalida Toumi bientôt devant les juges – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Tayeb Louh et Khalida Toumi bientôt devant les juges

Tayeb Louh et Khalida Toumi bientôt devant les juges

Les affaires  des deux ex-ministres Tayeb Louh et Khalida Toumi lesquels ont géré les secteurs de la justice et de la culture pendant plus de dix ans au temps du Président de la République déchu Abdelaziz Bouteflika, seraient programmées lors de la prochaine session criminelle, a appris ce dimanche le Jeune Indépendant de source judiciaire.
Ils devraient comparaître devant le tribunal criminel de la première instance de Dar El Beida et puis devant celui de la deuxième instance de la cour d’Alger, a précisé la même source.

Les deux ex-ministres incarcérés respectivement à l’établissement pénitentiaire de Koléa et celui d’El Harrach sont poursuivis dans des affaires liées à la malversation et à la corruption. Les deux incriminés sont inculpés en matière criminelle pour trafic d’influence et abus d’autorité.

Ils sont également inculpés chacun dans le secteur qu’il gérait pour détournement et dilapidation de deniers publics et conclusion de marchés publics non réglementés, selon les dossies

Les deux ex-ministres sont tenus responsables d’avoir dilapidé des sommes faramineuses en dinars et en euros. Tayeb Louh dans le cadre de l’acquisition de pas moins de 1000 bracelets électroniques qui se sont avérés défectueux et son ancienne collègue Khalida Toumi dans le cadre des manifestations Alger capitale de la culture Arabe et Tlemcen capitale de la culture Islamique avec la fameuse « Khaima géante » dont la trace n’a jamais été trouvé au lendemain de la clôture de l’évènement.

Les demandes de libertés provisoires déposées par leurs avocats au niveau de l’instruction judiciaire et la chambre d’accusation de la cour d’Alger ont été rejetées à deux reprises.

Tayeb Louh

L’ex-ministre de la justice et garde des sceaux Tayeb Louh est aussi inculpé pour avoir donné des directives et des ordres à des magistrats pour rendre des jugements de complaisance et de partialité en faveur de ses connaissances et de son entourage et surtout sur les pressions exercées sur le procureur général de la cour de Tipasa décédé Kharabi Brahim lorsque l’ancienne présidente Boukharssa Fatiha était à la tête de cette juridiction.
Le défunt a été évacué en urgence à l’hôpital de la ville et depuis son état de santé s’est nettement dégradé avant qu’il ne soit contaminé au covid-19.

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