Tamanrasset : Un centre d’interprétation en attente

Créé par le Parc culturel de l’Ahaggar à Tamanrasset, le nouveau centre d’interprétation, infrastructure culturelle et touristique,, offre aux visiteurs une vision globale de l’histoire, des biens culturels et naturels et naturels du parc. En attendant son ouverture officielle, il est présenté ce vendredi 2 janvier à la corporation journalistique.
Opérationnel depuis octobre 2013, mais toujours fermé aux visiteurs en attendant d’être inauguré officiellement, ce centre d’interprétation, un musée dont les fonctions se limitent à l’exposition, créé et géré par l’Office national du parc culturel de l’Ahaggar (ONPCA), a accueilli ses premiers visiteurs dans le contexte du cinquième Festival international d’Abalessa-Tin Hinan pour les arts de l’Ahaggar (FIATAA).
Une visite de ce centre propose en premier lieu au public une meilleure compréhension des structures de l’Onpca et de ses missions avant de présenter une multitude d’informations sur l’Ahaggar.
Dans un premier hall d’exposition, des panneaux d’information issus de l’exposition Sahara réalisée pour le PANAF 2009 renseignent sur la composante géologique de la région et son évolution à travers le temps. Cette exposition livre également une vision globale de l’évolution des populations de l’Ahaggar et de toute l’Afrique du nord depuis la préhistoire appuyée par l’exposition d’objets et d’outils préhistoriques.
Dans ce centre, l’art rupestre est également mis en avant avec des photos et des notices explicatives de l’évolution de ce dernier (gravure et peinture) pour en arriver jusqu’à l’apparition du tifinagh. La faune et la flore spécifique à la région, dont la préservation est également du ressort du parc comme l’amayas (guépard) qui revient peu à peu ces dernières années dans l’Ahaggar, sont aussi répertoriés et présentés dans un hall à part.
Du côté du patrimoine matériel, l’exposition propose également une découverte de l’artisanat local, les bijoux touaregs et leurs significations, les monuments funéraires touaregs et une maquette, des photos et notice du tombeau de Tin Hinan se trouvant 80 km plus loin à Abalessa.
Pour le patrimoine immatériel, des explications sur plusieurs rituels, musiques, instruments, jeux populaires et fêtes religieuses sont fournies en plus de l’installation d’écrans pouvant diffuser des illustrations audiovisuelles.
Ce centre n’est toujours pas accessible alors qu’il peut être « exploité pour le tourisme, surtout en cette période de fin d’année » pour se faire « une vision globale sur un parc impossible à visiter en entier » vu sa superficie de plus de 600 000 km².
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