Talai affirme que l’idée d’un métro aérien à Alger est à l‘étude
L’idée d’un projet de métro aérien entre Haï el Badr et Chevalley, moins coûteux qu’un métropolitain classique pour la ville d’Alger, est en maturation, selon le ministre a des Transports Boudjemaï TalaÏ.
« Ce projet, encore dans les cartons de l’entreprise Cosider, a beaucoup d’avantages par rapport à un métro classique », a-t-il indiqué hier dans une déclaration à la radio nationale. Parmi ces avantages, il a cité le délai de réalisation et le coût.
« Ce métro sera réalisé dans un délai plus court et à moindre coût », a-t-il dit, ajoutant que le ministère étudie la faisabilité de cette ligne, et s’il serait possible de faire la même chose pour des quartiers comme Ain Benian ou Ben Aknoun.
« C’est une expérience qu’on va faire, car beaucoup de grandes villes dans le monde ont un métro aérien », a-t-il encore souligné. Le ministre a fait remarquer que la ville d’Alger a des moyens de transports très diversifiés avec le métro, le tramway, les bus, mais c’est une ville qui draine entre 7 et 8 millions de personnes. La proposition d’un métro aérien a été faite il y a une année à l’ancien ministre des Transports, Amar Ghoul, par les cadres de Cosider.
Dans le cas où le projet voit le jour, Cosider compte s’associer aux sociétés françaises Alstom et le spécialiste des ouvrages d’art VSL. La proposition est présentée comme « une solution clés en main qui intègre le matériel roulant, la voie, la signalisation, l’alimentation en énergie, les infrastructures de génie civil, les stations et le dépôt de maintenance », a expliqué le ministre.
La première ligne de ce projet pourrait être achevée en trois ans et demi de travaux et devrait desservir, à partir de la halte des Ateliers, Kouba, Jolie Vue, Garidi, les Sources, Saïd Hamdine, Hydra, la cité Malki, Ben Aknoun, Aïn Allah puis Chevalley.
