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Nationale

Syndicats autonomes : La CSA réclame son récépissé d’enregistrement

Syndicats autonomes : La CSA réclame son récépissé d’enregistrement

La Confédération des syndicats autonomes algériens (CSA), en attente d’agrément, réclame la mise en place d’un dialogue avec le ministère du Travail, qui persiste dans son mutisme. C’est ce qu’a déclaré, ce dimanche, au Jeune Indépendant le Dr Lyès Merabet, président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) et membre de la confédération.

Le Dr Merabet a affirmé que cela fait une semaine que des représentants de la confédération des syndicats autonomes algériens, composée de treize syndicats autonomes issus des secteurs de l’éducation, de la santé et de la Fonction publique, ont déposé une demande d’audience au ministre du Travail, qui est encore une fois restée sans réponse.

Le Dr Merabet a souligné que ce n’est pas la première fois que les syndicats sont confrontés au silence du ministère du Travail, qui a fermé la porte à toute forme de discussion et de débat dans un esprit de concertation. Cette absence de dialogue s’illustre notamment dans le refus du ministère de répondre à toutes les correspondances que lui a adressées la confédération « et cela en contradiction totale avec les directives du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, prônant l’ouverture de dialogue et de concertation avec les partenaires sociaux ».

Le président du SNPSP tient à préciser que cela fait près de 6 ans que la CSA a déposé un dossier dûment ficelé et conforme à la réglementation, enchaînant que la confédération n’a pas reçu à ce jour son récépissé d’enregistrement de la part du ministère du Travail. Il a ajouté que « les syndicats autonomes ne comprennent pas ce blocage », d’autant plus que la confédération « répond à toutes les exigences et tous les critères de la nouvelle loi syndicale de 2023 pour sa constitution en toute légalité ».

Le syndicaliste a tenu à préciser qu’il ne s’agit pas pour le moment de réclamer un agrément mais plutôt l’enregistrement dont le récépissé est remis après avoir accompli toutes les formalités administratives pour déposer le dossier d’enregistrement, insistant sur le fait que la CSA répond à toutes les exigences de la nouvelle loi syndicale qui permet la création d’une confédération ou d’une fédération syndicale, en respectant certains critères dont les deux principaux sont le nombre de syndicat adhérents et leur taux de représentativité.

Face à cette situation, la Confédération des syndicats autonomes algériens a adressé une correspondance officielle au président de la République et au Premier ministre. Le président du SNPSP a ajouté qu’au début du mois de mars, les membres de la CSA se sont réunis afin de discuter et débattre de l’évolution des préoccupations professionnelles et syndicales actuelles.

A l’issue de cette réunion, la CSA a, dans un communiqué public, mis en exergue l’importance de l’implication des syndicats dans la discussion et l’enrichissement des statuts particuliers et des régimes indemnitaires en cours de révision. Elle met également en exergue l’importance d’apporter des changements radicaux et profonds dans l’objectif de garantir des augmentations salariales conséquentes, et ce en application des instructions du président de la République. La confédération a également souligné qu’il était impossible d’apporter des modifications profondes aux statuts particuliers afin qu’ils répondent aux aspirations des fonctionnaires et des travailleurs tant que certains articles restrictifs et discriminatoires sont toujours en vigueur.

En outre, la confédération insiste sur la nécessité d’accélérer la création de l’observatoire national du pouvoir d’achat, mettant en exergue l’importance de son impact sur la stabilité des prix et la préservation du pouvoir d’achat. Dans un autre registre, concernant le dossier de l’évolution de carrière, les membres de la confédération ont réclamé le retour à la retraite anticipée et la retraite sans condition d’âge.

Les syndicats signataires du communiqué ont tenu à souligner que l’entière responsabilité incombe au gouvernement quant aux conséquences d’une révision superficielle des statuts particuliers et des régimes indemnitaires. Ils exhortent l’exécutif à concrétiser les décisions du président de la République visant à préserver la classe moyenne à travers le soutien des secteurs stratégiques et sensibles de la société.



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