Sumar fait pression sur Sanchez: Madrid doit impérativement reconnaitre l’Etat Palestinien – Le Jeune Indépendant
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Sumar fait pression sur Sanchez: Madrid doit impérativement reconnaitre l’Etat Palestinien

Sumar fait pression sur Sanchez: Madrid doit impérativement reconnaitre l’Etat Palestinien
Yolanda Diaz

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a été pressé de prendre une décision de reconnaitre l’État palestinien lors du dernier Conseil des ministres a plaidé Yolanda Díaz, vice-Première ministre espagnole et présidente du mouvement de gauche Sumar, membre de la coalition gouvernementale.

Cette démarche est jugée indispensable pour le maintien de l’accord de coalition entre Sumar et le Parti socialiste espagnol (PSOE) de Pedro Sánchez.

L’attention des médias et des analystes politiques s’est focalisée sur l’affaire des accusations de corruption qui ont ciblé l’épouse du Premier Ministre, Mme Díaz s’est lancée dans une démarche qui pourrait renforcer la coalition.
« Je demande au chef du gouvernement de reconnaitre l’État de Palestine. Ne laissons pas plus de temps s’écouler », a-t-elle déclaré lors d’un rassemblement avant les élections régionales en Catalogne prévues ce dimanche, soulignant que «le moment est venu de reconnaître l’État palestinien. »

Ernest Urtasun, porte-parole de Sumar et ministre de la Culture, a également exhorté le gouvernement espagnol à reconnaître l’État palestinien pour donner alors que l’ONU a voté vendredi une résolution qui prévoit une adhésion de l’État de Palestine à l’ONU. « Les Palestiniens ne peuvent plus attendre », a déclaré M. Urtasun.

Afin de renforcer l’engagement de l’Espagne envers une reconnaissance imminente de l’État palestinien, M. Sánchez a eu un entretien lundi dernier avec son homologue irlandais Simon Harris.

Le Premier ministre espagnol a partagé sur les réseaux sociaux un résumé de leur rencontre, indiquant que les deux responsables politiques avaient discuté de « la volonté des deux gouvernements de reconnaître l’État palestinien et de coordonner leurs efforts pour concrétiser cette reconnaissance ».

Selon Sanchez, la solution à deux États est le seul moyen d’atteindre un avenir de paix, de sécurité et de stabilité dans la région.
L’Espagne, l’Irlande, la Slovénie et Malte ont signé le 22 mars à Bruxelles une déclaration s’engageant à reconnaître la Palestine en tant qu’État, sans fixer de date précise.

Pour rappel le Premier ministre avait affirmé en avril dernier que «la communauté internationale ne peut rester impassible ni les bras croisés face à l’extrême gravité de la crise ».

Il a également exprimé le soutien de l’Espagne à toutes les initiatives visant à atténuer la situation à Gaza et a estimé que l’accès par voie terrestre est essentiel pour fournir une aide humanitaire à une échelle suffisante.

« L’Espagne fera tout ce qui est en son pouvoir pour aider à atténuer les terribles conséquences de ce conflit », a-t-il assuré. Neuf États membres de l’UE, dont la Suède, reconnaissent déjà l’État palestinien. Selon la dirigeante de Sumar, il n’y a aucune raison pour que la reconnaissance de l’État palestinien par l’Espagne soit encore retardée. Mme Díaz, a également dénoncé les bombardements israéliens sur Gaza qu’elle qualifie de « génocide ».

Sánchez, qui s’affiche comme un fervent défenseur des droits des Palestiniens, voit en cette proclamation de l’Etat de la Palestine comme un moyen d’atteindre une solution mettant fin au conflit vieux de 76 ans et à l’agression israélienne, la plus meurtrière en cours à Gaza dévastateur qui a débuté en octobre 2023.

Des sources gouvernementales espagnoles évoquent une éventuelle reconnaissance sera prise le 21 mai. Tout indique que c’est à cette date, jour de Conseil des ministres, que le gouvernement espagnol honorera l’engagement pris par Pedro Sánchez, de reconnaître l’État de Palestine.

L’information, annoncée mercredi soir par la télévision publique irlandaise – autre pays qui devrait franchir le pas en même temps que l’État ibérique – a été confirmée le lendemain à l’antenne de Radio nationale espagnole par le chef de la diplomatie européenne. « Je le sais parce que le ministre (espagnol des Affaires étrangères José Manuel) Albares me l’a dit », a déclaré Josep Borrell, ajoutant que la Slovénie pourrait aussi rapidement avancer dans le même sens.

A Bruxelles, Le front composé d’Espagne, d’Irlande, de Pologne, Slovenie ont bénéficié du soutien de Malte et du Luxembourg. L’objectif était de former une « masse critique » capable d’inciter d’autres pays à franchir le pas.

Au total, 139 des 193 États membres des Nations unies considèrent la Palestine comme un État. Parmi ceux-ci figurent des nations européennes telles que l’Islande, la Pologne et la Roumanie, ainsi que des pays comme l’Algérie, la Russie, la Chine et le Nigeria.
Par ailleurs, la société civile espagnole continue de montrer sont soutien à la cause palestinienne, en organisant plusieurs manifestations à travers le pays.

Cette semaine plusieurs d’étudiants ont organisé des marches et des rassemblements protestent contre l’agression israélienne sur les populations civiles à Gaza. Certains cours ont été interrompus cette semaine à Barcelone, Gérone, Valence, Séville, Valladolid, au Pays basque et à Madrid.

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