Menace de sécheresse : L'eau de mer comme bouée de sauvetage – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Menace de sécheresse : L’eau de mer comme bouée de sauvetage

Menace de sécheresse  : L’eau de mer comme bouée de sauvetage

La pluviométrie se raréfie de plus en plus. C’est un automne et un début d’hiver sec que connaît l’Algérie. Un stress hydrique dont l’impact se fait de plus en plus ressentir. Après avoir appliqué une politique de rationalisation de l’eau, c’est une thérapie de choc que les autorités envisagent d’appliquer pour endiguer cette situation, à travers la généralisation des stations de dessalement d’eau de mer.

C’est une nouvelle politique de l’économie de l’eau que les autorités envisagent d’appliquer. La question a été au centre de la réunion du Conseil des ministres, présidée ce dimanche  par le président de la République.

Il a ordonné l’élaboration d’un plan pour la généralisation des stations de dessalement d’eau de mer tout le long de la bande côtière, et ce afin d’éviter les répercussions de la situation climatique difficile que connaît le monde. Il a également appelé à « poursuivre le développement de la qualité de la formation à travers des partenariats avec des instituts et des universités de renommée internationale, en vue d’échanger les expertises en matière de dessalement de l’eau de mer ».

 Rappelons dans ce sens que l’Algérie, afin d’assurer sa sécurité hydrique, lancera la réalisation d’ici à 2024 de cinq stations de dessalement d’eau de mer. Le président de la République avait souligné la nécessité de les réaliser dans les délais impartis.

Il avait, en effet, instruit le gouvernement de poursuivre la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement des ressources en eau non conventionnelles, notamment en ce qui concerne la mise en œuvre des projets de réalisation des cinq stations de dessalement d’eau de mer, l’objectif étant d’améliorer l’alimentation des citoyens en eau potable.

La mise en place de ce plan d’urgence se fera avec le concours de tous les acteurs concernés. M. Tebboune a en effet donné des instructions à l’effet de « mobiliser les services des ministères de l’Intérieur, des Ressources en eau, de l’Agriculture, de l’Industrie et de l’Environnement, à grande échelle, en vue de créer un plan d’urgence visant à mettre en place une nouvelle politique permettant d’économiser l’eau à l’échelle nationale et de préserver la richesse hydrique souterraine ».

Le recours à l’épuration des eaux usées constitue également une niche à exploiter. Raison pour laquelle le président de la République a donné des instructions pour « relancer et mettre en service l’ensemble des projets de stations d’épuration des eaux usées à l’arrêt au niveau des wilayas, afin de les exploiter dans l’irrigation au lieu d’utiliser les eaux souterraines ».

Il a souligné la nécessité de créer des start-up spécialisées dans les techniques d’exploitation des eaux usées.

La préservation des eaux souterraines a également été soulignée lors du Conseil des ministres.

Relevant la nécessité de contrôler rigoureusement les autorisations d’exploitation des eaux souterraines destinées à l’irrigation des superficies cultivées et d’appliquer les peines les plus lourdes à l’encontre des auteurs de forages non autorisés, le président de la République a ordonné de « mener des études scientifiques, en urgence, pour déterminer avec précision le volume des eaux souterraines ». 

Parallèlement à ces mesures, une police des eaux a été réactivée pour lutter contre le gaspillage et les différentes formes de pertes de ressources d’eau potable dans les zones urbaines notamment.

 

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