Stockage et de distribution de carburants : Mise en service du centre de Sidi Bel Abbes
Le groupe pétrolier et gazier Sonatrach a annoncé, dans un communiqué, la mise en service du nouveau centre de stockage et de distribution de carburants à Sidi Bel Abbes.
« Situé dans la zone industrielle de Sidi Bel Abbes, ce centre s’étend sur une superficie globale de 21,7 hectares. Sa mise en service augmentera la capacité de stockage de carburants de 180 000 m3 supplémentaires, pour atteindre un volume global de 188 150 m3. Ce nouveau centre sera opéré selon les normes les plus avancées, notamment en matière d’automatisation et de contrôle à distance », a indiqué le communiqué.
La mise en service de ce nouveau centre de stockage s’est déroulée en présence du président-directeur général du groupe Sonatrach, Toufik Hakkar, du PDG de Naftal, Abdelkader Chafi, en présence du wali de Sidi Bel Abbes, Samir Chibani, selon le même communiqué.
« Cet accroissement du niveau de stockage permettra de porter l’autonomie en carburants de huit jours à 30 jours, ce qui placera ce nouveau centre en deuxième position en terme de capacité de stockage après le centre d’El Khroub, dans la wilaya de Constantine, et permettra de satisfaire la demande de la région Ouest et Sud-Ouest du pays, comprenant les wilayas de Sidi Bel Abbes, Mascara, Saïda, El Bayadh, Béchar, Adrar, Tindouf, Laghouat et Ghardaïa ». Ajoute le communiqué.
A ce titre, le PDG de Naftal a souligné que « ce projet, qui entre en service, coïncidant avec la célébration du 61e anniversaire de l’indépendance et des journées de la jeunesse, est une incarnation de la stratégie de l’État rationnel liée à la durabilité de sa sécurité énergétique et l’augmentation des capacités d’approvisionnement en carburant pour les citoyens et les entreprises». Ajoutant que « ce centre est d’une capacité de plus de 188.000 mètres cubes après son agrandissement, dispose d’une autonomie de stockage de 30 jours, et elle sera alimentée à partir de l’unité de raffinage du pétrole d’Arzew (Oran) ».
Chafi a noté que « les côtés positives du projet représentées dans l’emploi de la main-d’œuvre, la réduction de la facture de transport et de la consommation de carburant, ainsi que l’adoption de technologies respectueuses de l’environnement telles que les unités de récupération de vapeur et d’eau de pétrole, l’utilisation de l’énergie solaire pour l’éclairage, ainsi que la numérisation de la facture à l’aide de cartes électroniques lors du chargement de carburant dans les stations-service. »