Statut particulier de l’éducation : Les syndicats de Béjaïa mécontents

Mécontents du nouveau du contenue du nouveau statut particulier, des syndicats du secteur de l’éducation montent au créneau à Béjaïa. Pour part, le syndicat d’entreprise de l’éducation (SETE/FNTE/UGTA/WB) de la wilaya de Béjaïa annonce d’ores et déjà deux journées de grève pour mardi et mercredi prochain.
La décision en a été adoptée lors de son conseil de wilaya tenue jeudi dernier au siège du syndicat d’entreprise, situé à la cité Tobbal.
Il compte pour ce faire, rappeler ses troupes dont les enseignants et enseignantes, les superviseurs, les adjoints d’éducation, les agents d’administration, les agents de saisie, les ouvriers professionnels, les corps communs, les agents de sécurité, les corps d’intendance, conseillers d’éducation, les directeurs, les conseillers d’orientation scolaire et les laborantins.
Une «grande» conférence de wilaya de tous les délégués syndicaux des établissements scolaires à travers la wilaya aura lieu mercredi prochain annonce le SETE, qui a pour rappel, organisé deux actions communes le 15 janvier dernier et mercredi dernier avec le syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE) et l’union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF).
Regroupés dans une intersyndicale, les trois syndicats « réclament la correction des incohérences et la réparation des injustices faites à l’égard des corps communs et du personnel d’intendance contenues dans le nouveau projet de statut particulier de l’éducation» qu’ils résument en plusieurs points.
Ils ont mis en avant un bon nombre de revendications en l’occurrence, « l’unification de la classification pour les trois corps du secteur, la révision des termes relatifs à la promotion et l’intégration en tenant compte du principe de l’équité et l’égalité entre les corps et les compétences et l’expérience acquise, la généralisation du taux de 30 % dans le nouveau régime indemnitaire à l’égard de tous les fonctionnaires du secteur sans distinction».
L’intersyndicale de l’éducation réclame aussi « la hausse de la prime à de rendement à 40%, l’intégration des ouvriers professionnels, corps communs et agents de sécurité dans le statut du secteur, la réparation des inégalités et injustices commises à l’égard des services d’intendance et économat, la réduction de l’âge du départ à la retraite, l’intégration de tous les travailleurs et enseignants contractuels et la suppression de toutes formes de contractualisation dans le secteur », entre autres.
L’intersyndicale estime que « la poursuite des politiques injustes à l’égard des travailleurs de l’éducation nous a poussé à exprimer notre refus catégorique de la marginalisation et l’exclusion des travailleurs», rappelant par ailleurs, avoir réclamé lors d’un rassemblement tenu le 15 janvier dernier «le traitement des incohérences contenues dans le projet du statut particulier de l’éducation».
Pour les mécontents, «le nouveau statut particulier ainsi que le régime indemnitaire, tels qu’ils ont été adoptés, ont créé une discrimination entre les différents corps et grades ainsi qu’une division dans les rangs des travailleurs».
Pour eux, «la non promulgation des statuts particuliers des ouvriers professionnels et agents de sécurité, la politique d’exclusion et de discrimination entre différents corps de la famille éducative a envenimé la situation et a exacerbé la colère des travailleurs».
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