Stations de dessalement d’eau mer à Béjaïa : Une alternative au manque de pluviométrie
Le secteur des ressources en eau a bénéficié de deux stations de dessalement d‘eau de mer à Béjaïa : l’un à Tigremt, commune de Toudja sur la côte Ouest de la wilaya et l’autre à Souk El-Tennine.
Deux projets qui constituent une alternative au manque de pluviométrie et la sécheresse qui a gagné le secteur des ressources hydrique et surtout l’irrigation des surfaces agricoles ces quelques dernières années. La réalisation de ces unités de de dessalement d’eau qui vont toucher plusieurs wilayas du pays a, même, été longuement abordée par le dernier conseil des ministres tenu dimanche dernier.
Au niveau de la wilaya de Béjaïa, une attention particulière est accordée au secteur et surtout à la concrétisation de ces projets qui sont désormais une alternative sûre au manque de pluviométrie dont celle qui devrait être implantée à Tighremt sur la côte Ouest, municipalité de Toudja. Ainsi, des visites sur terrain sont, régulièrement, organisées par le wali M. Kamel Eddine Karbouche en compagnie du directeur des ressources en eau afin de booster les différents projets inscrits ceci dans le but de renforcer l’approvisionnement des foyers en eau potable et trouver une alternative au manque de pluviométrie qui a nettement régressé depuis quelques années provoquant un début de sécheresse dans la région.
Une sècheresse qui constitue une sérieuse menace non seulement pour l’alimentation en eau potable des foyers mais aussi pour l’irrigation des surfaces agricoles notamment, dans la vallée de la Soummam. Et en prévision du lancement des travaux du projet de construction d’une station de dessalement de l’eau de mer à Tighremt, commune de Toudja, une réunion de travail avait été présidée récemment par le wali.
Le but était d’évaluer l’avancement des procédures administratives et juridiques du projet ainsi que l’adaptation de l’étude initiale de réalisation de cette structure hydrique dont a bénéficié la wilaya à l’instar des quatre autres wilayas dans le cadre de la stratégie nationale de sécurisation de l’alimentation en eau potable des foyers.
Cette unité hydrique sera implantée sur un terrain d’une superficie de 14ha et elle disposera d’une capacité pratique de production d’eau potable de 300 000M3/jour au lieu d’une station de 50 000M3/jour prévue initialement.
Le coût de ce projet est de 12 milliards de dinars. La rencontre avait réuni plusieurs directeurs de l’exécutif de wilaya dont celui des ressources en eau, des représentants du secteur de l’énergie, ceux des travaux publics, des forêts, le directeur régional de Sonatrach, le directeur de la société algérienne de l’énergie (AEC), le directeur du laboratoire des études maritimes (LEM) de wilaya.
«Le chef de l’exécutif a réitéré l’importance que revêt le projet insistant sur la nécessité d’accomplir les procédures administratives dans un délai très rapide», a indiqué la cellule de communication de la wilaya. La rencontre a, par ailleurs, été suivie d’une visite sur le site devant accueillir cette structure hydrique très attendue par les population de l’Ouest de la wilaya qui souffrent de la rareté de cette denrée indispensable à la vie. Il s’agissait de permettre à la société Algérienne de l’énergie (AEC) d’occuper l’assiette foncière située à Tighremt.
Le chef de l’exécutif a été accompagné par le directeur des ressources eau et les directeurs concernés. «Il a insisté sur la nécessité de préparer l’assiette foncière et d’accomplir les procédures administratives et juridiques dans les plus brefs délais afin de permettre le lancement du projet», a fait observer la même source.