Soutenue par une alliance au sein de l'UE: L'Espagne prévoit de reconnaitre l’Etat palestinien en juillet – Le Jeune Indépendant
-- -- -- / -- -- --


Monde Europe

Soutenue par une alliance au sein de l’UE: L’Espagne prévoit de reconnaitre l’Etat palestinien en juillet

Soutenue par une alliance au sein de l’UE: L’Espagne prévoit de reconnaitre l’Etat palestinien en juillet

Alors que l’agression israélienne contre la population civile dans la bande de Gaza a clôturé son septième mois, faisant près de 34 000 morts et 94 000 blessés palestiniens en majorité des femmes et des enfants, l’Espagne continue de son côté de pousser, sous une pression populaire et une alliance européenne, vers la reconnaissance de la Palestine en tant qu’État indépendant d’ici juillet prochain.

Le Premier ministre Pedro Sánchez, qui s’affiche comme un fervent défenseur des droits des Palestiniens, voit en cette proclamation de l’Etat de la Palestine comme un moyen d’atteindre une solution mettant fin au conflit vieux de 76 ans et à l’agression israélienne, la plus meurtrière en cous à Gaza dévastateur qui a débuté en octobre 2023.

En attendant de voir comment évolue le débat au sein des Nations unies sur l’adhésion de la Palestine en tant que membre à part entière – avec le soutien favorable de l’Espagne – et ses implications, les sources gouvernementales expliquent que le moment est venu et qu’il s’agit d’une question de « semaines » pour reconnaitre la Palestine. Des sources gouvernementales espagnoles évoquent une éventuelle reconnaissance sera prise avant l’été
De son côté, l’Union Européenne a amorcé le dernier virage des contacts avec les dirigeants européens avec lesquels Sánchez a constitué un front servant à endosser la reconnaissance de l’Etat palestinien dans les prochaines semaines.

« Le moment est venu pour la communauté internationale de reconnaître une fois pour toutes l’État de Palestine », avait déclaré Sanchez en novembre dernier. « C’est quelque chose que de nombreux pays de l’UE estiment que nous devons faire ensemble, mais si tel n’est pas le cas, l’Espagne prendra sa propre décision. »

A Bruxelles, Le front composé d’Espagne, d’Irlande, de Pologne, Slovenie ont bénéficié du soutien de Malte et du Luxembourg. L’objectif était de former une « masse critique » capable d’inciter d’autres pays à franchir le pas.

Au total, 139 des 193 États membres des Nations unies considèrent la Palestine comme un État. Parmi ceux-ci figurent des nations européennes telles que l’Islande, la Pologne et la Roumanie, ainsi que des pays comme l’Algérie, la Russie, la Chine et le Nigeria.

Les membres du bloc ont adopté depuis des mois des positions divergentes sur la conduite d’Israël dans l’enclave assiégée.
Mais il n’est pas surprenant de voir l’Irlande, Malte, la Slovénie et l’Espagne prendre la tête parmi les membres de l’UE sur ce front, étant donné leurs positions de longue date en faveur de l’autodétermination palestinienne.

Les quatre gouvernements auraient préféré agir dans le cadre de l’UE, ce qui leur aurait donné beaucoup plus de poids, mais les positions pro-israéliennes de l’Autriche, de l’Allemagne, des Pays-Bas et d’autres font reculer l’idée de consensus.

Dans cette optique, les décideurs à Dublin, Ljubljana, Madrid et La Valette ont déterminé que leur meilleure voie possible était d’avancer dans ce groupe relativement restreint de membres de l’UE partageant les mêmes idées.
Il est possible que quelques autres pays européens se joignent bientôt et acceptent de reconnaître l’État de Palestine, ont déclaré des experts.

« Cette décision pourrait déclencher quelques autres reconnaissances, mais je ne m’attends pas à une avalanche », a déclaré Marco Carnelos, ancien ambassadeur italien en Irak. « D’autres États membres de l’UE observeront ce que feront les grands membres comme l’Allemagne, la France et l’Italie. »

Selon Carnelos, il n’y a « aucune chance » que l’Allemagne ou l’Italie sous la direction du Premier ministre Giorgia Meloni acceptent une telle démarche », a-t-il dit.

La Belgique, dont les responsables ont été plus critiques à l’égard de l’agression israélienne ont appelé à des sanctions économiques contre Israël, a déclaré qu’elle envisagerait de reconnaître la Palestine.

La Belgique assure la présidence tournante de l’UE ce semestre et c’est très probablement la raison pour laquelle le gouvernement belge n’a pas rejoint l’Espagne, l’Irlande, la Slovénie et Malte dans leur initiative de reconnaître la Palestine, selon des analystes .
Compte tenu de la position critique du gouvernement belge à l’égard de l’agression sioniste à Gaza, il est probable que la Belgique se joindra au front lorsque elle cèdera la présidence tournante.

La semaine dernière, la rapporteuse spéciale de l’ONU sur la Palestine, Francesca Albanese, a estimé que le bloc (UE) «devait mettre un terme aux relations commerciales» avec l’entité sioniste afin de «prévenir les crimes de guerre équivalant à un génocide dans la bande de Ghaza assiégée».

Israël bombarde Gaza depuis 200 jours dans le but déclaré de neutraliser la résistance mais il s’est avéré que l’Etat hébreu cible délibérément les femmes et les enfants pour décimer la population palestinienne, selon de nombreuses organisations y compris au sein de l’ONU.

Veuillez activer JavaScript dans votre navigateur pour remplir ce formulaire.

Cet article vous-a-t-il été utile?

Cet article vous-a-t-il été utile?
Nous sommes désolés. Qu’est-ce qui vous a déplu dans cet article ?
Indiquez ici ce qui pourrait nous aider a à améliorer cet article.
Email
Mot de passe
Prénom
Nom
Email
Mot de passe
Réinitialisez
Email