Sous le signe de la relance – Le Jeune Indépendant
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Culture

Sous le signe de la relance

Sous le signe de la relance

Inaugurée, hier, samedi 17 octobre, au Théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi Ouzou, sous le thème « Histoire et terroir : un passé pour l’avenir », la quatorzième édition du Festival culturel national annuel du film amazigh propose la mise en compétition de vingt-trois œuvres pour l’Olivier d’or, la plus haute récompense de cette manifestation.

Prévue initialement à Timimoun l’oasis rouge, au début de l’année, cette 14e édition du Festival culturel national du film d’expression amazighe (FCNAFA) se déroulera finalement dans la ville des Genêts, Tizi Ouzou.

Le cadre d’accueil sera principalement la maison de la culture Mouloud-Mammeri et la salle de la Cinémathèque, là où une diffusion quotidienne des productions sera assurée jusqu’au jeudi 22 octobre. Lors de la cérémonie d’ouverture, hier, samedi, les festivaliers ont pu (re)voir le long métrage fiction Fadhma N’Soumer de Belkacem Hadjadj.

De même qu’ils ont apprécié le vernissage d’une exposition sur les 50 ans du cinéma algérien réalisée par l’association culturelle Lumière ; la présentation des affiches des films en compétition et un film sur les événements du 17 octobre 1961 (journée commémorative de la manifestation de l’immigration algérienne en France).

La direction de la culture de Tizi Ouzou précise aussi que cette édition comprend une sélection de six longs métrages, dix courts métrages, quatre documentaires et trois films d’animation. En marge de cette compétition, le festival sera également marqué par des journées d’études sur le « Cinéma amazigh, bilan et perspectives à l’ère des technologies de l’information et de la communication » et les « Conditions de relance du cinéma algérien ».

D’un autre côté, le programme de Regard sur le cinéma algérien comporte la diffusion d’une série de films, à la salle de la Cinémathèque et à l’annexe de la maison de la culture de Azazga : La colline oubliée d’Abderrahmane Bouguermouh, La bataille d’Alger de Gillo Pontecorvo, Arezki l’Indigène de Djamel Bendeddouche, L’Oranais de Lyes Salem, Tahia ya Didou de Mohamed Zinet, Echebka de Ghouti Bendeddouche. Aussi, quatre ateliers sur les métiers du cinéma seront ouverts à la bibliothèque de la maison de la culture Mouloud-Mammeri.

Il est question « De l’image au son, en passant par le montage par Sonia Ahnou ; de Lecture du cinéma par Massinissa Ould Oulhadj, de Manga par l’édition Z-link ; de Projets de cinéma par des membres du Fonds de développement de l’art, de la technique et de l’industrie cinématographiques (FDATIC). Un ciné-village (projections de films) touchera aussi les localités de Draa El Mizan, Larbaa n’Ath Irathen, Bouzguène et Tigzirt.

AU PROGRAMME DU JOUR

10h. Petit théâtre. Journée d’études sur le « Cinéma amazigh, bilan et perspectives à l’ère des technologies de l’information et de la communication » et les « Conditions de relance du cinéma algérien ». Avec Yacine Si Ahmed, anthropologue, Tahar Boukella, scénariste formateur, Abdelkrim Tazarout, critique de cinéma, Lies Semiane, directeur du Centre algérien de la cinématographie.
14h-20h. Salle de spectacles. Projection des longs métrages en compétition.
14h-20h. Cinémathèque. Projection des courts métrages et films d’animation en compétition.
10h. Bibliothèque. Ouverture des quatre ateliers.

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