Souk Ahras, bastion de l’héroïsme révolutionnaire : Le flambeau aux jeunes

À l’occasion de la commémoration de la bataille de Souk Ahras, le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga, a lancé ce dimanche un message solennel à la jeunesse, l’invitant à puiser dans l’héritage révolutionnaire pour construire l’Algérie de demain sous la conduite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Rebiga a insisté sur la nécessité pour les générations montantes de diriger leur vision et leur énergie vers « tout ce qui assure l’unité de la nation et l’élévation continue de la patrie ». Il a appelé à marcher sur les pas des artisans de Novembre, en s’inspirant de « leur volonté inébranlable, leur patience exemplaire, leur résistance admirable et leur abnégation totale », autant de vertus qui leur ont permis de hisser l’Algérie vers la liberté et la souveraineté.
Il a également affirmé que la nation vit aujourd’hui « un présent lumineux et fait face à un avenir prometteur », non pas à partir du néant mais en s’appuyant « sur la base solide du patriotisme, renforcée par la science, les connaissances et la foi en nos valeurs éternelles ».
Dans ce contexte, M. Rebiga a salué « les pas de géant » franchis par l’Algérie sous la conduite du président Tebboune, soulignant que « les récentes avancées réalisées par notre pays, en matière de prospérité, de sécurité, de stabilité et de développement, sont le fruit d’une fidélité profonde aux idéaux de Novembre » et représentent « un indicateur clair d’un avenir florissant pour tous les citoyens ».
Abordant la célèbre bataille de Souk Ahras, un épisode charnière de la glorieuse Révolution, le ministre a rappelé que, durant ces journées d’avril, les environs de Oued Chouk, les monts Bousalah, El-Hamri, Kef Laâksar, Djebel El-Mawajen ainsi que d’autres localités de la région de Souk Ahras avaient été le théâtre d’un affrontement titanesque.
Là, face à l’arsenal militaire lourd de l’armée coloniale française, les moudjahidine, en infériorité numérique et matérielle manifeste, ont opposé une résistance farouche, illustrant un héroïsme qui force encore aujourd’hui l’admiration. « Nos glorieux moudjahidine ont fait preuve, malgré la disproportion des forces en présence, d’une rare endurance, d’une foi inébranlable, d’un sens inégalé du sacrifice et d’un mépris total du danger », a-t-il loué. Ils ont livré bataille jusqu’à l’épuisement, allant même jusqu’à l’affrontement à mains nues et à l’utilisation d’armes blanches pour repousser l’ennemi, défiant ainsi la machine de guerre coloniale dans un acte de bravoure sans égal.
Rebiga a rendu un hommage appuyé à ces hommes du feu, soldats de l’Armée de libération nationale, véritables artisans de la liberté. « Ce sont eux, les héros de la bataille de Souk Ahras, qui ont écrit l’Histoire en lettres de lumière. Ce sont eux, ces visages rayonnants d’aspiration au martyre, qui ont éclairé la voie du sacrifice suprême au nom de Dieu et de la patrie », a-t-il affirmé.
Il a également insisté sur l’ampleur des effets engendrés par cette bataille titanesque, non seulement sur le plan militaire mais aussi sur les plans politique, économique et international.
Il a relevé que « cette bataille a incarné, par sa stratégie étudiée, ses moyens considérables, ses méthodes de combat inédites et les sacrifices consentis, le sommet de l’unité, de la cohésion, de l’abnégation et du dévouement au service de la patrie », indiquant que l’épreuve de Souk Ahras a été une démonstration éclatante de « l’éveil de la conscience nationale ». Il a ajouté que c’est « la témérité révolutionnaire qui a ébranlé les fondations même du colonialisme et brisé son orgueil sur les sommets rocheux de nos montagnes invincibles ».
Par ricochet, cette bataille a provoqué de puissantes répercussions au cœur même de la métropole coloniale. La situation politique française, déjà fragilisée par la guerre d’Algérie, s’est alors aggravée. Le ministre a ainsi rappelé que « les contrecoups de la bataille de Souk Ahras ont accentué la crise économique et sociale en France ». A l’échelle internationale, « les échecs successifs de la politique d’extermination coloniale ont renforcé le soutien mondial à la cause algérienne », ouvrant la voie à un isolement progressif de la France sur la scène diplomatique et à l’émergence de nouvelles voix en faveur du droit du peuple algérien à l’autodétermination.
En outre, la bataille de Souk Ahras, a précisé M. Rebiga, s’inscrit dans le sillage d’autres confrontations majeures de la révolution algérienne, à l’instar des batailles de Fellaoucène, du Djebel Jerif, de Hassi Saka, des attaques du Nord-Constantinois, de Settara, des combats du Djurdjura, de Boukahil, de Mzi, de Houd Chika, de Chouabir, du Djebel Thamer et du Djebel Béchar. Il a souligné que ces batailles ont été menées par « une génération nourrie d’une conscience politique aiguë et d’une maîtrise des stratégies militaires, héritée d’une longue marche de lutte et de sacrifices ».
Rebiga a également insisté sur le fait que les valeurs portées par ces victoires historiques ne sauraient rester figées dans le passé ou réduites à de simples commémorations, assurant que « les positions immortelles et les victoires éclatantes de notre Révolution constituent toujours le véritable levier de notre marche victorieuse ». Il a rappelé que « dans les triomphes du passé réside l’ingéniosité de notre nation, capable de conjuguer son passé glorieux à son présent vivant et à son avenir ambitieux », exhortant la jeunesse à ne pas se contenter d’évoquer ces exploits comme de simples souvenirs, mais à les intégrer profondément dans leurs conceptions, leurs opinions et leurs projets de développement global.
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