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Nationale

SOS familles de disparus réagit après la découverte de charniers

SOS familles de disparus réagit après la découverte de charniers

L’Association SOS familles des disparus de la décennie noire a contacté, dimanche dernier le quotidien Le Jeune Indépendant pour faire part de sa position par rapport à la publication d’un article, paru le 19 janvier dernier sur la découverte par les gendarmes de plusieurs squelettes humains durant l’année 2014 et dont certains pourraient remonter à l’époque de la décennie noire, ce qui sera confirmé avec les expertises qui sont en train de se faire à l’INCC.

Pour le chargé de communication de ladite association, M. Khelil, il est grand temps de savoir à qui appartiennent ces squelettes. « Nous voulons toute la transparence sur l’identification de ces squelettes, d’autant plus qu’il pourrait s’agir de restes humains qui reviennent aux disparus de la décennie noire », a déclaré M. Khelil au Jeune Indépendant.

Il a ajouté : « Nous proposons notre aide aux enquêteurs de la Gendarmerie nationale, notamment aux gendarmes experts de l’Institut national de criminologie et de criminalistique, puisque c’est eux qui sont en train de faire les investigations par des prélèvements génétiques, des tests ADN des ossements découverts dans plusieurs wilayas ». Mais comment l’association pourra-t-elle contribuer dans ces investigations ? M. Khelil donne l’explication. « Nous avons des moyens que nous avons acquis auprès de l’Organisation internationale des migrations (OIM).

Et c’est grâce à cette précieuse aide que nous pouvons mener une enquête qui va déterminer l’origine de ces restes humains découverts durant ces derniers mois un peu partout dans le pays », dit-il.

Par ailleurs, concernant le nombre de personnes disparues durant la décennie noire, le chiffre donné par l’Etat était de 8023 cas. Or, pour les seuls deux derniers mois, l’association SOS familles des disparus a reçu 45 nouveaux dossiers. « Il s’agit de 45 nouveaux dossiers de personnes disparues durant les années 1990.

Les familles qui ont déposé les dossiers n’ont jamais entendu parler de notre association, mais dès qu’elles l’ont su elles se sont présentées à notre bureau, à Alger, pour annoncer la disparition de leurs proches », a indiqué une dame membre de l’association.

Avec ces 45 nouveaux dossiers, le nombre des disparus durant la période noire de l’histoire du pays a forcément augmenté, ce qui reste à confirmer avec les autorités publiques. Sur ce plan, le président de la CNCPPDH, Maître Farouk Ksentini, avait annoncé, à maintes reprises, que le dossier des disparus de la décennie noire était définitivement clôturé, car il appartient au passé, et que la réconciliation nationale a mis fin à une page noire de l’histoire du pays.

Pour sa part, SOS familles des disparus avait, à maintes reprises, contacté Maître Ksentini pour l’interpeller sur la nécessité de faire des autopsies et des tests ADN sur les restes humains enterrés sous « X » à El Alia. Sa réponse, selon le chargé de communication de cette association, était négative, car à chaque fois il expliquait aux membres de ladite association que les tests ADN coûtent très cher et qu’il était difficile de mener ce genre de procédure.



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