Son rôle majeur présenté à Tizi Ouzou : La CNMA, un levier de développement

La Caisse nationale de la mutualité agricole (CNMA) est une institution incontournable dans le développement national, notamment dans son segment agricole. C’est ce qu’a affirmé le directeur général et président de l’Organisation africaine des assurances (OAA), Cherif Benhabilès, à l’occasion de la journée d’études organisée à Tizi Ouzou autour du thème : « La CNMA, levier du développement dans le cadre de sa stratégie d’accompagnement de ses assurés et sociétaires ».
Devant un parterre de cadres et responsables du secteur agricole, d’investisseurs, d’enseignants et chercheurs universitaires, des parlementaires et du monde associatif activant dans le domaine agricole et des directeurs centraux de la CNMA, Cherif Benhabilès, n’est pas allé avec le dos de la cuillère dans son allocution pour parler de la réalité de la Caisse, pas toujours reluisante, en dépit du rôle majeur qu’elle joue dans les actions du développement national, notamment agricole.
Dans ce sens, le directeur général de la CNMA a répété à plusieurs reprises que l’institution qu’il dirige ne cesse de déployer des efforts pour signer des conventions de partenariat avec différentes entités nationales. Dans ce sens, M Benhabilès a fustigé la formule en vigueur faisant de la banque une institution financière travaillant par essence à engranger des profits d’ordre pécuniaire dans ses investissements même dans l’action et l’investissement agricole. «
Cela fait des années depuis que la CNMA milite pour qu’elle soit dotée de sa propre banque pour accompagner les exploitants agricoles et autres éleveurs », dira-t-il pour ajouter aussitôt que la CNMA n’a pas pour motivation la rentabilité financière, mais « d’accompagner ses partenaires dans leurs investissements et, par conséquent, de participer pleinement au développement national ». Dans le long débat qui s’en suivra, beaucoup d’intervenants plaideront à ce que la CNMA, notamment sa caisse régionale de Tizi Ouzou, fasse régulièrement des campagnes de sensibilisation auprès des agriculteurs et éleveurs pour leur expliquer les grands avantages que leur offre la Caisse, d’où leur intérêt à l’avoir comme partenaire et y contracter des assurances.
Le directeur des services agricoles (DSA) de la wilaya, Djamel Sersour, a de son côté plaidé pour le rapprochement des agriculteurs et éleveurs de la wilaya de la caisse régionale de la mutuelle agricole (CRMA) de Tizi Ouzou, et ce, pour la raison que celle-ci garantit réellement leurs intérêts. L’intervenant, après avoir souligné « les performances des agriculteurs et éleveurs de Tizi-Ouzou » indiquera que la politique nationale agricole va dans le sens de l’autosuffisance alimentaire dans un proche avenir.
Pour leur part, le directeur de la CRMA, Madjid Hamdad, et le président du conseil administratif de la même caisse, Lamara Benkaci, se sont étalés sur le bon fonctionnement et les grandes performances de la CRMA de Tizi Ouzou. Ils ont souligné leur volonté de fournir davantage d’effort dans leurs missions « car, il y a encore énormément à faire ». Notons que cinq directeurs centraux de la CNMA ont, chacun, développé une thématique relevant de ses compétences. Ainsi, Rabah Mekircha, directeur central des risques industriel et engineering, a longuement expliqué les risques et le couvrement des pertes en cas de nécessité par la CNMA. Abderrahmane Zourez, directeur des risques transports (maritimes, aériens, ferroviaires et terrestres) a également explicité des différents types de risques et la fourchette relative au montant du couvrement des pertes au profit de l’assuré en cas de nécessité.
Djamel Amari et Sonia Anes, respectivement directeur central et sous-directrice des risques agricoles ont mis en lumière ce segment. Le premier a développé les risques concernant surtout l’élément céréalier et maraîcher et la seconde a mis en lumière les assurances concernant l’élevage. Pour sa part, Sarah Birem, directrice centrale des assurances automobiles, a développé sa thématique autour de la digitalisation et gestion des services automobiles, expliquant l’intérêt de la digitalisation. Cette dernière permet surtout de gagner du temps, et ce aussi bien pour l’assuré que pour le service de la CNMA dans le traitement d’un dossier ou d’une question donnée.
Il y a lieu de souligner enfin que les auteurs des communications et du directeur général ont mis un accent particulier sur le respect indiscutable des engagements et responsabilités de la CNMA. Notons qu’en dépit de certains aléas qu’elle subit, la CNMA enregistre une évolution en termes financiers. Le total de ses placements au 31 décembre 2021 était d’un montant de 24,4 milliards de DA et son chiffre d’affaires en 2022 a dépassé les 13 milliards de DA. S’agissant de son capital social en 2023, il est de l’ordre de 10 milliards de DA.
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