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Nationale

Sommet mondial sur la population et le développement : La touche algérienne

Sommet mondial sur la population et le développement : La touche algérienne

Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a organisé  à Alger, conjointement avec le Fonds des Nations unies pour la population, une journée d’information et de sensibilisation, deuxième du genre, au profit des journalistes afin de mettre en relief les engagements de l’Algérie au Sommet mondial de Nairobi, tenu en 2016 au Kenya, sur la population et le développement. 

L’engagement soulevé dans cette deuxième rencontre est consacré à mettre fin aux besoins non satisfaits en matière d’information, d’éducation et de services de planification familiale. C’est ce qu’a déclaré au Jeune Indépendant Amar Ouali, directeur de la population au ministère de la Santé.

Afin de mettre en avant les axes stratégiques de l’Algérie ainsi que sa plate-forme d’action, notamment en matière de développement socio-économique et démographique, ainsi que de faire connaître ses acquis dans la mise en œuvre des recommandations de la Conférence internationale sur la population et le développement, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a organisé jeudi à Alger, conjointement avec le Fonds des Nations unies pour la population, une journée d’information et de sensibilisation, deuxième du genre, au profit des journalistes.

Selon le directeur de la population au ministère de la Santé, Amar Ouali, cette rencontre d’envergure a permis de mettre en avant les engagements de l’Algérie au Sommet mondial de Nairobi, tenu en 2016 au Kenya.

 « Effectivement, la journée d’aujourd’hui est la deuxième du genre dans une série de rencontres prévues avec les médias pour les informer des engagements de l’Algérie au Sommet de Nairobi en matière de développement et de planification familiale. Le premier engagement a fait l’objet d’un atelier organisé le 15 septembre 2022 sur la mortalité maternelle, zéro décès maternel, évitable d’ici à 2030 », a-t-il déclaré. 

Le même responsable a précisé que le deuxième engagement pris par l’Algérie, et qui a fait l’objet de la rencontre de jeudi dernier, a été consacré à mettre fin aux besoins non satisfaits en matière d’éducation et de services de planification familiale d’ici à 2030. « La planification familiale a connu une avancée importante dans la société algérienne. 

La reconnaissance de la contraception est quasi générale. Les différentes enquêtes réalisées à partir de 1990, notamment l’enquête sur la santé de la mère et de l’enfant, ont montré que près de 99 % des femmes connaissent au moins une méthode de contraception moderne. A titre de comparaison, en 1968, 74 % des femmes n’en connaissaient aucune. 

Le progrès en matière de connaissance est lié à l’élargissement des services de planification familiale à travers le pays et aussi aux actions d’information et de sensibilisation menées dans ce sens », a-t-il ajouté.

Selon M. Ouali, la planification familiale se trouve actuellement dans l’ensemble des structures de santé de proximité, disposant du personnel requis, portant ainsi le réseau public d’offre de services à plus de 3 000 unités, polycliniques et salles de soins. « Il demeure entendu que ce réseau doit être renforcé et amélioré pour mieux répondre aux besoins et attentes des femmes », a-t-il souligné.

Il a notamment évoqué les autres engagements de l’Algérie, à savoir la poursuite des efforts dans l’appui à la mise en œuvre des stratégies et programmes de lutte et de prévention de toutes formes de violence en direction des femmes, des enfants ainsi que des personnes vulnérables.

Il est question également de poursuivre les efforts financiers de programmes dédiés à la santé de la mère et de l’enfant aux jeunes et aux adolescents, aux personnes âgées mais aussi aux personnes en difficulté, et ce tant en termes de recrutement et de formation des personnels qu’en termes d’infrastructures, d’équipements et de médicaments, y compris les produits de contraception, en sus de la mise en place d’une base de données nationale concernant la population et le développement au niveau local.

En guise de conclusion, M. Ouali a insisté sur le rôle des médias dans l’accomplissement des engagements de l’Algérie, les qualifiant de « partenaire capital ».

Pour rappel, le sommet a eu lieu du 12 au 14 novembre 2019 au Kenya et a enregistré 8 000 participants de 172 pays, dont l’Algérie. Il a abouti à une déclaration fixant 12 engagements mondiaux pour parachever l’atteinte des objectifs du plan d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement.

Il convient de souligner que le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mohamed Miraoui, avait pris part à cet événement d’envergure.

Dans son intervention lors de la première journée, l’ex-ministre avait fait état d’une baisse du taux de mortalité maternelle à 57,7/10 000 et du taux de mortalité néonatale à 21 %, outre la hausse de l’espérance de vie à plus de 77,1 ans et le taux des accouchements assistés à plus de 97 %.

Il avait souligné, en se basant sur des chiffres, la mise en œuvre par l’Algérie de programmes sanitaires multisectoriels pour la prise en charge des personnes âgées, des jeunes, des adolescents, des personnes aux besoins spécifiques et des personnes en détresse ».

Poursuivant sur le volet des réalisations, M. Miraoui avait cité les établissements hospitaliers spécialisés, les structures de santé de proximité dédiées à la mise en œuvre des programmes de santé nationaux, et les centres de dépistage anonymes et gratuits du VIH.

S’agissant du plan législatif, l’ex-ministre de la Santé avait rappelé l’arsenal juridique relatif à la lutte contre la discrimination homme/femme, et avait appelé à la protection de la femme et de l’enfant contre toutes les formes de violence et en faveur de la consécration des droits politique, économique et social de la femme.

Miraoui avait participé au Sommet mondial sur la population et le développement à Nairobi (Kenya) aux côtés des chefs d’Etat et de gouvernements, des ministres, des parlementaires, des experts internationaux et des représentants de plusieurs organisations régionales et internationales..



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