Sommet ministériel de la Conférence africaine des start-up : L’Afrique trace sa feuille de route à Alger
L’Algérie a présidé, ce dimanche, les travaux du Sommet ministériel de la Conférence africaine des start-up (ASC 2025), sous la supervision du ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Microentreprises, Noureddine Ouadah. Les discussions ont porté principalement sur la Déclaration ministérielle d’Alger, un document stratégique axé sur le soutien aux champions africains de l’innovation et aux entrepreneurs.
A l’occasion de ce sommet ministériel dont les travaux entrent dans le cadre de la 4e édition de la Conférence africaine des start-up, qui se tient au Centre international des conférences Abdelatif-Rahal à Alger, les ministres africains ont débattu les moyens de renforcer l’écosystème des start-up par une coopération africaine accrue, l’harmonisation des politiques publiques et la promotion des technologies sur le continent. Le Sommet ministériel de la Conférence africaine des start-up s’est tenu en présence de la vice-commissaire de l’Union africaine, Selma Haddadi, du commissaire de l’UA chargé de l’éducation, de l’enseignement et de l’innovation, de la commissaire chargée de l’énergie, ainsi que des ministres représentant différents pays africains.
Intervenant à cette occasion, le ministre Noureddine Ouadah a rappelé que l’ASC 2025, qui en est à sa quatrième édition, s’impose désormais comme un rendez-vous majeur en Afrique. Selon lui, le rôle de cette rencontre est de soutenir l’innovation, d’encourager la création de start-up et d’offrir aux jeunes Africains la possibilité de contribuer pleinement à l’économie nationale et continentale.
Il a souligné que la réunion ministérielle constitue « le cœur battant » de la conférence. Cette session se concentre cette année sur deux axes majeurs.
Le premier concerne la valorisation des success stories africaines, démontrant le potentiel des start-up du continent à transformer l’économie africaine, à accélérer la transition numérique et à impulser une prospérité durable. Les ministres ont également passé en revue les politiques publiques engagées dans plusieurs pays, dont l’Algérie, pour favoriser l’intégration des jeunes innovants dans une économie fondée sur la connaissance.
Le second axe porte sur les incitations fiscales et le financement de la recherche scientifique, deux leviers essentiels pour permettre l’émergence de start-up maîtrisant les technologies avancées et capables de rivaliser avec leurs homologues dans d’autres régions du monde.
Ouadah a indiqué que la Conférence africaine des start-up offre chaque année l’opportunité de mettre à jour la Déclaration d’Alger, reconnue comme un document officiel de l’Union africaine. Cette feuille de route, actualisée à chaque édition, pourrait devenir la référence stratégique unique du continent pour le développement de l’innovation et des start-up.
Selon le ministre, ce sommet vise également à renforcer la souveraineté technologique africaine, promouvoir un développement conçu « par des mains africaines » et offrir de réelles opportunités aux jeunes du continent pour bâtir une économie nouvelle, fondée sur la jeunesse, la connaissance et la maîtrise des technologies.