Sommet de l'UA sur l'industrialisation : comment partager les richesses entre africains – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Sommet de l’UA sur l’industrialisation : comment partager les richesses entre africains

Sommet de l’UA sur l’industrialisation : comment partager les richesses entre africains

Les travaux du 17e sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) sur l’industrialisation et la diversification économique en Afrique, placé sous le thème: « Industrialiser l’Afrique : renouveler les engagements en faveur d’une industrialisation et d’une diversification économique inclusives et durables », ont pris fin vendredi à Niamey (Niger).

Le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane qui a pris part aux travaux du sommet, en qualité de représentant du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune était accompagné du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, du ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, du ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, et de l’ambassadeur d’Algérie au Niger, Mehdi Benkhedda.

Ce 17e sommet était une occasion pour affirmer que « le continent africain recèle des richesses souterraines, naturelles et énergétiques et un capital important, sa composante démographique jeune dans laquelle il faut investir ».

Parmi les thèmes débattus lors du sommet, « la redynamisation de l’accord établissant la Zone de libre-échange et sa relation avec l’industrialisation », « l’industrialisation, le pouvoir fiscal des gouvernements et la création de l’emploi », « le renouveau technologique et le pouvoir organisationnel en vue d’améliorer la compétitivité du rendement industriel », et « les chaines des valeurs industrielles régionales ».

Durant ce sommet, l’Algérie a réaffirmé son engagement en faveur des objectifs de complémentarité et d’intégration en Afrique, considérant la création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) comme une étape cruciale vers la réalisation de l’intégration continentale.

Dans la contribution présentée lors d’une séance à huis clos sur la Zone de libre-échange continentale africaine, l’Algérie a considéré la création de la ZLECAf comme « une étape cruciale vers la réalisation de l’intégration continentale », estimant que son entrée en vigueur « reflète la forte volonté politique de nos Etats en faveur de la consécration effective de l’Agenda africain de développement 2063 et ses projets pionniers, en vue d’atteindre son premier objectif : une Afrique prospère reposant sur un développement inclusif et durable ».

Se disant fière de cette « réalisation historique », l’Algérie s’est félicitée de tout ce qui a été réalisé à ce jour.

L’Algérie qui a œuvré à la concrétisation de la ZLECAf dès l’amorce des négociations rappelle qu’il s’agit de l’une des plus grandes zones de libre-échange au monde avec un marché de plus de 1,3 milliard de personnes et un PIB combiné d’environ 2.500 milliards de dollars.

L’Algérie a, par ailleurs, réaffirmé son engagement en faveur des objectifs de complémentarité et d’intégration en Afrique, lequel « reflète sa vision d’intégration à travers ses infrastructures nationales et son soutien soutenu à toutes les initiatives allant dans ce sens ».

L’Algérie a rappelé que son action pour « le renforcement des couloirs économiques dans notre région, ainsi que sa participation permanente et qualitative à toutes les réunions consacrées à la redynamisation de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), s’inscrit dans le cadre de l’effort commun visant à réaliser les aspirations de nos peuples quant à cet accord ».

Cet accord devra permettre d' »augmenter le taux de commerce inter-africain, estimé actuellement à près de 15%, à des niveaux dignes de nos capacités et de nos aspirations », outre « la création d’un marché africain qui assure une libre circulation des marchandises entre les pays et d’instaurer, par la suite, une union douanière et un groupe économique africain à l’horizon 2028 à même de concurrencer les autres blocs économiques internationaux ».

Les experts estiment qu’il convient de développer les infrastructures africaines, réaliser des projets structurants, mettre en place un environnement logistique idoine pour le trafic des marchandises, des services et des contacts et réduire les coûts des transports et des investissements.

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