Slimane Amirat, l’Algérie dans le sang – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Slimane Amirat, l’Algérie dans le sang

Slimane Amirat, l’Algérie dans le sang

La Fondation Slimane-Amirat, présidée par son épouse ZoubidaAmirat, a commémoré ce vendredi, avec une intense émotion et un fervent patriotisme la disparition, il y a dix-neuf ans, de Slimane Amirat, grand militant et fervent nationaliste.

Sa sensibilité élevée et son attachement à l’Algérie ont été tellement forts que le cœur de Slimane Amirat a soudainement cessé de battre, le 29 juin 1992, à l’annonce du lâche assassinat du président Boudiaf.

Dans son allocation d’ouverture empreinte d’une vive émotion, ZoubidaAmirat a remercié la fidélité de ses compagnons, présents à chaque commémoration, et a notamment déclaré : « J’ai perdu mon époux, mon ami, mon compagnon, mais j’ai perdu l’homme dont je partageais les convictions.
Sa priorité a toujours été l’Algérie.

Son combat a été pour une Algérie libre, démocratique, plurielle, avec son rêve de voir son pays au rang des nations où il fait bon vivre.’’ De hautes personnalités ont tenu à marquer leur présence à cette cérémonie qui a été illustrée par la brillante participation de la chorale dirigée par ZoheirMazari.

Ces jeunes, talentueux, performants et appliqués sont justement l’exemple de la jeunesse saine, telle que se l’est représentée le grand nationaliste Slimane Amirat. Leur programme musical a été conçu en trois parties : des chants et des pièces musicales puisées dans le répertoire universel, des titres inspirés de notre patrimoine ancestral et, enfin un bouquet de chants patriotiques.

Zoheir Mazari, le chef de chœur s’est particulièrement distingué en interprétant au mandole, dans la partie patrimoine, la composition de Dahmane El Harrachi, Ya Rayeh un titre qui a acquisune notoriété universelle. Parmi les jeunes choristes comptant aussi des voix d’opéra, il faudrait citer les deux jeunes pianistes qui ont remarquablement et magistralement accompagné au piano l’ensemble de la chorale.

Il s’agit de la talentueuse CarennasMezdad et du virtuose Nabil Belghanem. Ces deux jeunes musiciens, promis à une brillante carrière, sont le produit des conservatoires algériens, celui d’El-Biar pour Carennas et celui de Bir Mourad Raïs pour Nabil.

Cette dix-neuvième commémoration de la disparition du regretté Slimane Amirat a été marquée sous le signe du fervent patriotisme, et c’est dans cette ambiance de recueillement et de reconnaissance que des médailles ont été attribuées à de valeureux moudjahiddine. Cinq distinctions ont ainsi été remises cette année par la Fondation Slimane-Amirat et ont concerné Taleb Aderrahmane, Sid-Ali Abdelhamid, SaidCherkit, ZoubirBouadjadj et Mohamed Lebjaoui.

C’est Hichem Leghima, secrétaire général de la Fondation Slimane Amirat, qui a, avant chaque remise de médaille, exposé le parcours héroïque de ces grands artisans de l’indépendance de l’Algérie, dont nous commémorons ce 5 juillet le anniversaire. 

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