Six combattants du Hezbollah, dont un responsable, tombent en martyrs
Le Hezbollah a annoncé avant-hier en fin de journée la mort de six de ses membres, dont un commandant du groupe libanais, tombés en martyrs dimanche par une agression de l’armée israélienne sur le plateau syrien du Golan occupé, selon un communiqué diffusé par la chaîne Al-Manar, organe de ce parti libanais.
Plus tôt, une source israélienne de sécurité avait fait état d’un raid aérien sur le Golan syrien dimanche contre des « éléments terroristes » (sic) accusés de préparer des attaques contre l’entité sioniste. Le raid a eu lieu près de Quneitra, non loin de la ligne de séparation entre la partie syrienne du Golan et la partie occupée par Israël, selon la même source.
L’armée israélienne s’étant pour l’heure refusée à tout commentaire. Les services de sécurité libanais ont fait état de cinq morts, dont un commandant du Hezbollah. Deux sources proches du parti ont identifié ce dernier comme Djihad Moughniyeh, fils de leur ancien chef militaire, Imad Moughniyeh, lui-même tué par l’explosion d’une voiture piégée à Damas en 2008.
Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait annoncé jeudi pour la première fois que son parti possédait depuis 2006 des missiles iraniens Fateh-110 pouvant atteindre tout le territoire d’Israël, son ennemi numéro un.
Officiellement toujours en état de guerre avec la Syrie, Israël occupe depuis 1967 environ 1 200 kilomètres carrés du plateau du Golan qu’il a annexés, même si cette décision n’a jamais été reconnue par la communauté internationale. Environ 510 km2 du plateau restent sous contrôle syrien.