Si le Kurdistan irakien obtient l’indépendance, l’Iran menace de riposter – Le Jeune Indépendant
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Monde

Si le Kurdistan irakien obtient l’indépendance, l’Iran menace de riposter

Si le Kurdistan irakien obtient l’indépendance, l’Iran menace de riposter

La perspective du référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien suscite la préoccupation chez son voisin iranien, qui menace de fermer sa frontière en cas de victoire du « oui ».

Si le Kurdistan vote en faveur de l’indépendance, l’Iran menace de prendre de mesures de riposte. Ali Shamkhani, secrétaire du Conseil suprême national de sécurité de l’Iran, a mis en garde contre la possibilité de la fermeture des frontières et l’annulation des accords en matière de sécurité, relate la chaîne Al-Sumaria.

« Nous reconnaîtrons uniquement les accords signé avec Bagdad, a-t-il indiqué. L’indépendance de la région kurde suite au référendum annulera tous les accords en matière de sécurité ainsi que dans le domaine militaire, et marquera la fermeture de tous les points de passage avec l’Iran ».

Le parlement du Kurdistan irakien, qui ne s’était pas réuni depuis deux ans, s’est prononcé cette semaine à une très large majorité en faveur de la tenue de la consultation, que le gouvernement juge inconstitutionnelle. L’Iran et la Turquie, qui craignent qu’elle n’alimente les velléités séparatistes de leurs propres minorités kurdes, y sont également très hostiles.

Malgré les appels à renoncer, le dirigeant du Kurdistan autonome irakien Massoud Barzani a fait savoir vendredi que le référendum était aurait bel et bien lieu à la date prévue. Alors que le Kurdistan irakien se prépare au référendum d’indépendance, prévu pour le 25 septembre, l’ex-ambassadeur turc à Erbil, diplomate haut placé, Aydin Selcen estime qu’Israël sera le premier pays à reconnaître l’autonomie des irakiens kurdes car il « est intéressé par l’achat de pétrole ». Pour Aydin Selcen, il n’y a pas d’unanimité dans les opinions parmi les principaux partis politiques kurdes, la veille du référendum, ce qui constitue un facteur négatif.

« Or, il y a des faits positifs pour la partie kurde, par exemple, le fait que la direction de l’administration régionale kurde, prétextant une ingérence américaine et la lutte antiterroriste contre Daech, a pu élargir considérablement les frontières de ses territoires.

Si nous regardons la carte, nous voyons que le territoire de l’autonomie régionale kurde fait cinq fois celui du Liban. Ils ont des richesses naturelles et une population de six millions personnes.

Ils ont un soutien international, mais pas du point de vue de la reconnaissance de leur indépendance. Comme on le sait, proclamer son indépendance, cela ne signifie pas encore être reconnu comme un état autonome », a-t-il souligné à Sputnik. 

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