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Sports

Sénégal-Maroc, une finale sous le signe de l’inédit

Sénégal-Maroc, une finale sous le signe de l’inédit

Lionceaux contre Lionceaux. Et la promesse que ça va rugir. Très fort. Deux teams prêts à faire trembler le stade Nelson Mandela de Baraki en guise de feu d’artifice de cette cérémonie de clôture qu’on imagine à la hauteur de la maîtrisé organisationnelle des responsables de cette manifestation dont le succès s’ajoute aux différentes compétitions qui l’ont précédée. Ça promet. Du spectacle pour clore une édition qui ne ressemble à aucune autre. De l’inédit donc et du beau football même s’il faut craindre, dès à présent, à ce que l’enjeu, pression oblige, ne prenne le pas sur le jeu.  

On y est. Enfin. Le rêve qui se réalise. Pour de jeunes pousses qui en rêvaient tant. Debout. Et ce Sénégal- Maroc, de bonne facture, devant opposer deux écoles aux traditions footballesques différentes, a tout d’une grande finale malgré la jeunesse de 22 acteurs qui auront eu le mérite, le talent et les ambitions en prime, d’aller jusqu’au bout d’un tournoi dominé certes différemment mais concluant, c’est évident, le travail entrepris à la base.

Les Lionceaux, autant sénégalais que marocains, s’ils n’ont pas volé le droit d’animer cette fête des fêtes du ballon devant, sans pouvoir oser le moindre pronostic, décider du meilleur parmi les meilleurs. Celui qui, à un âge si précoce mais le statut de majeur en passe d’être vacciné, aura les faveurs de l’auguste dame et soulever le trophée qu’aucune des deux équipes n’a eu le privilège jusque-là de compter dans son CV.

Ce vendredi, dans ce stade Nelson Mandela dont l’appellation, comme lors du récent CHAN organisé en terres d’Algérie, colle avec l’évènement qui reste un hymne à l’Afrique. Ce vendredi saint en Algérie, vingt-deux pépites, pétries de classe vont se livrer un combat, on l’espère royal, pour, une fois pour toutes, confirmer combien est généreux ce réservoir en talents d’un continent en passe de prendre la tête des fournisseurs en grands vedettes en devenir de si médiatisés championnats européens. Aux senteurs, pour beaucoup, africaines.

Ce pourquoi Baraki, ce nouveau bijou du football algérien, verra débarquer, et l’occasion est propice, une meute de recruteurs.  Car, encore une fois, les 22 acteurs en présence, comme tous ceux qui ont quitté le tournoi au fil des phases, ont du potentiel. Des enfants prodiges, et prodigues sûrement, mettant déjà le costume de stars, préparant déjà leurs valises à aller enchanteurs les foules sous d’autres cieux. 

Avant d’arriver à cette finale, les Lionceaux, de « la Teranga » comme de « l’Atlas », s’Ils ont performé et survolé leurs adversaires, le Sénégal tout de maîtrise pourtant, qui a appris que rien n’est gagné à l’avance, a eu vraiment chaud face aux Etalons du Burkina avant de s’ouvrir la voie royale grâce aux tirs au but, ont su et pu élever le niveau quand il fallait.

En écrasant tout sur leur passage. Se comportant en grands aux pires des moments avec toutes les facettes que ce jeu d’équipe impose comme solidarité et résilience. On y est. Plus qu’une petite heure et demie, peut-être plus avec cette roulette russe que sont les penaltys mais des clefs prévues par les règlements qui ont permis aux vedettes de cette finale de franchir, non sans quelques sueurs froides, les obstacles maliens et burkinabés.

Atteindre les portes du paradis pour deux écoles qui, et depuis la mise en place d’un tournoi gagnant en audience en trois décennies seulement, ont, en dépit d’un gros potentiel, collectionné les échecs. Une « injustice » enfin réparée ? On peut le croire maintenant que ces deux grandes nations de la discipline qui savent, par « Lionceaux » interposés, que se sera tellement dur pour espérer finir sur la plus haute marche du podium.

Un favori pour l’ultime étape de demain ? A celui qui saura gérer le le mieux cette bataille sans merci où le sort peut, comme souvent, s’inviter dans la partie et mettre son grain de sel pour la désignation du successeur du Cameroun. Le nouveau N°1 africain de la catégorie.



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