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Nationale

Selon le FMI : L’Algérie, une des économies les plus croissantes 

Selon le FMI : L’Algérie, une des économies les plus croissantes 

Bonnes perspectives économiques pour l’Algérie en dépit du contexte économique mondial marqué par des incertitudes. L’économie algérienne sera, en effet, l’une des économies arabes à la croissance la plus rapide en 2022, selon un rapport du Fonds monétaire international.

L’Algérie, qui a renoué avec la croissance l’année dernière, tirée par le secteur des hydrocarbures et après une dure année 2020 marquée par les retombées économiques de la pandémie du coronavirus, devrait poursuivre le même élan.

Le pays devrait atteindre un taux de croissance de 4,7% d’ici à la fin de l’année en cours, selon le FMI qui a placé l’Algérie parmi les six économies arabes qui enregistreront les taux de croissance les plus élevés durant cette période. Cela, en dépit des effets du ralentissement économique mondial, causé par la crise persistante de la guerre en Ukraine et de la pandémie de coronavirus. Selon le FMI, l’Algérie atteindra le deuxième taux de croissance le plus élevé d’Afrique du Nord après l’Egypte (6,6 %).

L’Irak représente l’économie arabe à la croissance la plus rapide, selon le rapport, avec 9,3 %, suivi par le Koweït (8,7%), l’Arabie saoudite (7,6%). Les Emirats arabes unies précèdent l’Algérie avec 5,1%, suivie d’Oman (4,4%), la Palestine (4%), le Qatar et le Bahreïn (3,4%). En 2021, avec une hausse record du PIB, supérieure à 6% durant les 2e et 3e trimestres, après une récession de -4,9% en 2020, l’Algérie avait renoué avec la croissance, marquant ainsi un nouveau départ économique. 

Sur le plan mondial, le FMI a parlé de prévisions pessimistes, révisant à la baisse ses prévisions de croissance et alertant sur les nombreux risques en vue. Le FMI, qui dit que l’économie mondiale est prise dans une tempête de chocs et d’incertitudes, a estimé que la hausse des prix alimentaires et de l’énergie représente un risque social pour les Etats. Mais tenter d’en maîtriser l’impact grâce à des baisses d’impôts, des subventions ou le contrôle des prix pourrait s’avérer trop lourd pour les finances publiques, selon le FMI, qui préconise plutôt aux Etats de mettre en place des politiques ciblées vers les plus vulnérables, tout en laissant les prix s’ajuster naturellement, et ce afin d’éviter de limiter les effets des politiques monétaires.

« L’ensemble des Etats se retrouvent face à un dilemme de plus en plus urgent et douloureux », a reconnu le directeur du département des Affaires budgétaires du Fonds, Vitor Gaspar, lequel estime qu’il est essentiel de protéger les plus vulnérables (foyers à faible revenu et Etats les plus pauvres) dans un contexte de crise du coût de la vie.

Il importe, selon le FMI, pour l’ensemble des Etats de se montrer prudents dans la mise en place de politiques de soutien, afin de maintenir un niveau de dépense soutenable. L’objectif premier devant être d’assurer l’accès à une alimentation abordable et limiter les effets de l’inflation sur les revenus les plus faibles.

Selon les experts, ce sont les risques évoqués par le Fonds dans ses prévisions du mois d’avril passé qui commencent à se concrétiser. 

 



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