Djilali Soufiane : «Les résidus de la issaba entravent le processus de changement» – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Djilali Soufiane : «Les résidus de la issaba entravent le processus de changement»

Djilali Soufiane : «Les résidus de la issaba entravent le processus de changement»

Alors que le pays traverse une période très difficile, les résidus de la issaba tentent d’entraver le processus de changement.

C’est ce qu’a indiqué, mercredi, le président du parti Jil Jadid, Djilali Soufiane, soulignant que ces derniers tirent les ficelle d’une contre-révolution. «Les résidus de la issaba tentent de bloquer le processus du changement et se lancent dans une contre -révolution», a déclaré le chef du parti lors d’une conférence de presse, ajoutant qu’«il y a une coalition entre ces derniers et certains extrémistes afin d’exclure les nouvelles formations politiques et laisser ainsi le champ libre au retour de la issaba pour semer le chaos».

Il a estimé, par ailleurs, que la question du changement consiste d’abord en une bataille que devrait mener tout un chacun afin de sortir d’une crise profonde ayant pris racines et qu’il ne s’agit pas seulement d’un problème de pouvoir mais d’un problème de gestion politique.

L’homme politique a critiqué les positions de certaines parties qui, selon lui, «visent en premier lieu les institutions de l’Etat et le sabotage de l’initiative de dialogue du président de la République». Il a mis en garde contre quelques slogans scandés lors des dernières marches du Hirak, à l’image de «Moukhabarat irhabya», qui qualifie les services de sécurité de «terroristes», estimant que «cela ne pourrait être la manière idoine pour instaurer le changement vers une Algérie nouvelle et il ne faut pas se taire sur des attaques contre les institutions de l’Etat».

Djilali Soufiane a évoqué également le sujet du régime de retraite des cadres supérieurs de l’Etat, qui a défrayé la chronique ces derniers jours suite aux révélations «fracassantes» du sénateur Abdelouahab Benzaim concernant les «retraites dorées» estimées à 400 000 dinars dont bénéficient les anciens membres du Conseil national de transition (CNT) à ce jour.

Il a affirmé que des dizaines de parlementaires bénéficient de ces pensions. Selon Djilali Soufiane, l’un des premiers chefs de parti reçus au palais d’El-Mouradia par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, après son retour d’Allemagne le 12 février dernier, «il s’agit bel et bien d’un plan visant à casser le dialogue auquel a appelé le président de la République».

«Ceux qui ont participé au CNT à cette période n’ont fait que leur devoir et ils ont bénéficié d’une augmentation de leur retraite en 2008, tout comme les autres députés», a argué le président de Jil Jadid. Le patron de Jil Jadid a appelé aussi à la prise en charge urgente de la situation socio-économique de certaines catégories qui ne cesse de peser de tout son poids et d’attiser la tension au sein de la société, aujourd’hui au bord de l’implosion.

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