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Nationale

Sellal appelle à ne pas faire d’amalgame

Sellal appelle à ne pas faire d’amalgame

La polémique autour de l’introduction du dialecte à l’école primaire a fait enfin réagir le Premier ministre Abdelmalek Sellal, qui est sorti de son silence lors d’une visite dans la wilaya de Constantine à l’occasion du double anniversaire du 20 août.

Pour Sellal, la langue arabe, au même titre que tamazight, est une référence constitutionnelle est un principe tranché de manière définitive appelant à ne pas faire l’amalgame entre les propositions d’une commission de pédagogues et d’enseignants et les décisions de l’Etat.

« La langue arabe est une référence constitutionnelle, civilisationnelle et culturelle et un principe tranché de manière définitive, au même titre que Tamazight, qu’il importe de développer et de généraliser dans le cadre de la préservation de l’unité nationale », a-t-il soutenu. 

S’exprimant sur l’école algérienne, M. Sellal a rappelé que « le programme du président de la République est clair à cet égard et la mission du gouvernement consiste à s’employer à sa mise en œuvre, conformément à son plan d’action, en veillant à ce que l’école algérienne préserve tous ses fondements ».

Cela est le but de la conférence nationale sur l’éducation, tenue récemment au palais des Peuples. Une occasion, indique M. Sellal, où il a affirmé l’impératif d’éloigner l’école algérienne de la politique. « Il ne faut pas politiser l’école algérienne », a-t-il affirmé.

Et d’enchaîner : : « Il y a eu des propositions et recommandations de la conférence nationale qui ne sont, en fait, que des propositions et recommandations qu’on va étudier pour ne retenir que les propositions aidant l’école à s’améliorer parce que ce sont des pédagogues et scientifiques qui ont fait ces propositions ».

« J’ai suivi avec beaucoup d’intérêt le débat engagé au titre de la conférence nationale d’évaluation du système éducatif et je ne peux que m’en féliciter car il constitue un apport et une contribution au développement de l’école et du système éducatif », a encore rappelé le Premier ministre insistant qu’« il n’est dans l’intérêt de personne d’instrumentaliser les débats à des fins politiques et de les sortir de leur contexte éducatif et culturel ».

Il a appelé les uns et les autres à « ne pas faire l’amalgame entre les propositions avancées par une commission de pédagogues et d’enseignants et les décisions de l’Etat algérien dans le cadre de la poursuite de la réforme du système éducatif initiées par le président de la République avec l’installation, en 2000, de la commission nationale de réforme du système éducatif ».

Les propositions issues de la conférence « feront l’objet d’un examen minutieux afin d’en tirer les meilleurs avantages au profit de la communauté éducative », a assuré le Premier ministre. Pour conclure, il a précisé que « si la langue arabe constitue l’outil fondamental d’enseignement de l’école algérienne, rien n’empêche que cette dernière s’ouvre à toutes les langues vivantes pour l’acquisition des sciences et des technologie » 

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