Sécurité hydrique : 7 nouvelles stations de dessalement d’eau de mer

Dans le cadre de la stratégie nationale pour assurer la sécurité hydrique, l’Algérie s’apprête à lancer la construction de 7 nouvelles stations de dessalement d’eau de mer d’ici 2025.
Cette initiative, annoncée par le ministre des Ressources en Eau, Hocine Derbal, lors de la célébration de la Journée mondiale de l’eau, vise à renforcer l’approvisionnement en eau potable des populations du littoral et des régions intérieures. Face aux défis du changement climatique, il s’agit également d’œuvrer à la diversification des sources d’approvisionnement en réduisant la dépendance aux ressources hydriques conventionnelles.
Le ministre a précisé que le programme de dessalement d’eau de mer se déroule en deux phases distinctes. La première phase, qui a débuté en 2022 et se poursuivra tout au long de cette année, comprend la réalisation de 5 stations de dessalement d’une capacité de production de 300 000 m3/jour chacune. Ces stations, situées dans les wilayas d’Oran, Tipasa, Boumerdès, Béjaïa et El Tarf, devraient entrer en service à la fin de l’année 2024
La deuxième phase, prévue entre 2025 et 2030, verra la construction de 7 nouvelles stations de dessalement dans les wilayas de Tlemcen, Mostaganem, Tizi Ouzou (2 stations), Chlef, Jijel et Skikda. Cette phase permettra d’augmenter la capacité de production d’eau dessalée et de répondre à la demande croissante en eau。
M. Derbal a tenu a souligné que les décisions éclairées du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune et sa vision prospective ont permis de prendre une série de mesures pour parvenir à assurer une sécurité hydrique. Ainsi parmi les premières mesures d’urgence dans ce volet étaient la réalisation des puits et forages dans plusieurs wilayas en sus d’un programme de réalisation de stations de dessalement d’eau de mer, tracé à moyen et court termes.
Il a insisté sur le fait que l’eau dessalée jouera un rôle déterminant dans la consolidation de la sécurité hydrique du pays. Il conforte ses propos en assurant qu’ à l’issue de la première phase, l’eau dessalée permettra d’assurer 42% des besoins en eau potable des populations. Ce taux atteindra 60% à la fin de la deuxième phase, contribuant ainsi à la réalisation de l’objectif national d’atteindre l’autosuffisance en eau potable.
les compétences nationales mobilisées pour la réalisation de ces projets stratégiques oont également été mises en avant par le premier responsable du secteur de l’hydrique . Autrefois confiées à des entreprises étrangères, les stations de dessalement d’eau de mer sont actuellement construites par des experts algériens, démontrant la montée en puissance du savoir-faire national dans ce domaine.
En outre , il a révélé que le programme de dessalement ne se limite pas à l’eau potable. Le ministre a évoqué la stratégie de son département pour mobiliser l’eau des stations de dessalement pour les secteurs agricole et industriel. De plus, l’exploitation des eaux usées épurées constitue un pilier de cette stratégie, contribuant à la sécurité alimentaire et au développement économique du pays.
Il convient de noter que la célébration de la Journée mondiale de l’eau 2024 sous le thème « L’eau pour la paix » a été l’occasion de réaffirmer l’engagement de l’Algérie à œuvrer pour une gestion durable des ressources hydriques et à garantir l’accès à l’eau potable pour tous. Le programme de dessalement d’eau de mer s’inscrit dans cette dynamique et représente une étape importante vers la réalisation des objectifs de développement durable.
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