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Culture

Schéhérazade le poème onirique

Schéhérazade le poème onirique

L’Orchestre symphonique national, dirigé par le maestro Amine Kouider, a présenté durant la soirée de ce vendredi 25 juillet, dans le patio du Palais de la Culture Moufdi-Zakaria à Alger, Schéhérazade un montage poétique onirique où le lyrisme des mots a fusionné avec de belles œuvres du terroir andalou et du classique.
Les instrumentistes de l’Orchestre symphonique national (OSN) et les choristes de la chorale polyphonique d’Alger, dirigée par Aziz Hamouli, ont déployé au Palais de la Culture

Moufdi-Zakaria, un florilège de pièces du patrimoine andalou et de la musique classique, dans une lecture poétique réussie et un élan musical de haute facture. Afefe Fennouh, dans le rôle de Shéhérazade, conteuse à la voix pleine, intervenant en partie sur ses textes et sur des poésies du patrimoine, a donné la réplique au roi Shahryar, représenté par Fouad Ouamane qui, au-delà de sa voix timbrée, a brillamment donné à son luth une âme de narrateur. Touchia sika, réécrite par Hocine Bouifrou, nouba sika arrangée par Rachid Saouli et interprétée sobrement dans la suite de ses rythmes par le maître Mokdad Rezzoug, seul au violon dans la position traditionnelle, ont constitué la première partie du programme de cette soirée. Suite symphonique Shéhérazade, célèbre pièce de Nicolaï Rimski Korsakov, dans ses quatre mouvements : La mer et le vaisseau de Sinbad, Le récit du prince Kalender, Le jeune prince et la jeune princesse, Fête à Baghdad, a concerné le deuxième volet du récital. En présence de la ministre de la Culture, Nadia Labidi, et de son homologue de l’Education, Nouria Benghebrit, l’ensemble des musiciens, brillants de technique et de dextérité, ont bien traduit leur professionnalisme académique, se livrant allègrement au gré des mélomanes dans une belle fusion de la parole et la mélodie qui n’a pas manqué de susciter la reconnaissance manifeste de l’assistance.

Le public recueilli, relativement nombreux, a pu saisir des instants de pureté et voyager à travers un beau rêve durant lequel l’ensemble des musiciens et des choristes ont judicieusement élevé le patrimoine culturel algérien au rang de l’universalité. La beauté des textes soutenue par les sonorités andalouses et orientales des pièces choisies ont empreint le récital de hauteur et de noblesse que le public a pu apprécier également, dans le thème final interprété, composé par Maurice Jarre pour le compte du film Arrissala, réalisé en 1977 par Mustapha El Akad. Né en 1967 à Alger, Amine Kouider a dirigé plusieurs grands orchestres de par le monde, dont l’Orchestre du Kirkov de l’Opéra de Saint-Pétersbourg, l’Orchestre international de Paris (France- de 1998 à 2004) et l’Orchestre philharmonique du Qatar (2010).

Nommé notamment Artiste pour la Paix par l’Organisation des nations unies pour l’éducation la science et la culture (Unesco), Amine Kouider est également directeur artistique du chœur et Orchestre philharmonique international en résidence à l’Unesco. Créé en 1992, l’Orchestre symphonique national a été lancé en 1997 sous la direction du regretté maestro Abdelwahab Salim, disparu le 26 novembre 1999. En réunissant actuellement plus de 80 musiciens, l’OSN est dirigé depuis 2001 par le maestro Abdelkader Bouazzara.

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